La Peau sur les Os

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1996
durée: 1h30

l'histoire: Billy Halleck, un avocat obèse, persécute par accident une vieille dame avec sa voiture et la tue. Au procès, Billy ressort vainqueur en usant de méthodes illégales. Les gitans veulent venger la mort d'un des leurs et jettent un sort sur Halleck.

la critique de Eelsoliver:

Jamais évident d'adapter un roman de Stephen King au cinéma... Certes, on compte quelques réussites mais également un bon nombre de loupés parmi ces adaptations ambitieuses.
Indéniablement, la peau sur les os appartient à ces adaptations ratées. Pourtant, tout n'est pas si mauvais. Mais clairement, on se situe bien en-dessous du niveau du roman.

La peau sur les os se concentre sur son personnage principal, Billy Haleck, un avocat rondouillard (pour ne pas dire franchement obèse), qui tue une vieille dame par accident.
La suite ? Des gitans lancent un mauvais sort à Billy. Dans un premier temps, l'avocat est ravi: il continue de manger comme avant mais arrive à perdre du poids.

En un semaine, il a déjà perdu 7 à 10 kilos: ce qui semble satisfaire madame... Pourtant, un autre personnage va lui faire une terrible révélation.
Du fait de la malédiction, Billy est en train de se transformer, sa peau en train de muter. Certes, il maigrit à vue d'oeil, mais sa peau commence à changer de couleur.
Billy est donc sur le point de devenir un lézard, et il semble que d'autres personnes, victimes de cette malédiction, aient subi le même sort.

Pire encore, cette transformation affecte l'esprit de Billy: il devient mauvais et commence à s'en prendre à son entourage. On retrouve donc les éléments essentiels du roman.
En revanche, le film souffre d'une réalisation digne d'un mauvais téléfilm. Les acteurs ne sont pas toujours convaincants et la peau sur les os se concentre peu sur la psychologie défaillante de son protagoniste principal. Et c'est c'est vraiment dommage !
Voilà quelques défauts qui plombent totalement le film et le rendent plutôt inintéressant en fin de compte. Après, dans le genre horrifique, ça reste encore assez honnête mais tout de même décevant.

Note: 08/20