Ce n’est un secret pour personne, les footballeurs sont grassement payés. Alors, quand la Gazzetta dello Sport sort son classement annulés des joueurs de Serie A les mieux rémunérés, il n’est pas étonnant de voir le quotidien sportif italien conclure d’un laconique "Les clubs italiens continuent à vivre au-dessus de leurs moyens".
Reste que les footballeurs africains font bonne figure. A commencer par Samuel Eto’o, le buteur camerounais de l’Inter Milan, qui dispose du deuxième salaire du championnat italien. Avec 8 M€ annuels, le capitaine des Lions Indomptables arrive juste derrière son prédécesseur à l’Inter et successeur au Barça, Zlatan Ibrahimovic qui a signé en faveur de l’AC Milan pour 9 M€ par an. C’est Ronaldinho, un autre Rossoneri, qui complète le podium avec une rémunération qui s’élève à 7,5 M€.
Les Algériens à moins d’1 M€
Loin derrière, les Algériens Abdelkader Ghezzal (Sienne), Mourad Meghni (Lazio) et Hassan Yebda (Naples) émargent à 0,6 M€, 0,4 M€ et 0,7M€ par an. C’est moins bien que les vedettes ghaneénnes, quarts de finalistes du dernier Mondial : Sulley Muntari (Inter) pointe à 2 M€, Kevin Prince Boateng (AC Milan) 1 M€ tandis que leur compatriote et ex-capitaine chez les Black Stars, Stephen Appiah (Cesena), en est à 0,15 M€. Le Tunisien Yohann Benalouane a signé en faveur du promu Cesena pour 0,23 M€, bien loin des 2,2 M€ annuels qui ornent le contrat du Malien Mohammed Sissoko à la Juventus de Turin.
Au total, tous clubs confondus, c’est près d’1 milliard
d’euros de salaires annuels que dépense la Série A pour ses joueurs. Des
niveaux de rémunération faramineux pour des formations majoritairement
endettées.