La Croix de Feu

genre: drame
année: 1989
durée: 4 heures (téléfilm en deux parties de deux heures)

l'histoire: L'ascension et la chute de D.C. Stephenson, l'un des membres les plus dangereux et les plus importants du Ku Klux Klan dans l'Amérique des années 20.

la critique de Eelsoliver:

La Croix de Feu, réalisée par Paul Wendkos en 1989, est un téléfilm en deux parties de deux heures. Le sujet n'est pas forcément évident puisqu'il nous plonge dans l'Amérique raciste des années 1920 et nous présente un triste personnage, D.C. Stephenson.
Certes, ce dernier est un être peu recommandable mais c'est aussi une personnalité ambitieuse qui appartient au Ku Klux Klan et qui a bien l'intention de prendre une importance grandissante au sein de l'opinion américaine.

D.C. Stephenson est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Rien ne peut et rien ne doit lui échapper. Personne ne peut le contester.
A partir de là, le nouveau leader du Ku Klux Klan fait les beaux yeux à une belle jeune femme qui aura le malheur de refuser ses avances.
Elle sera violée, torturée et mourra de ses blessures. C'est alors qu'un petit avocat sans prétention (David Morse) va tenter de faire chuter Stephenson en tentant de le faire condamner.
Malheureusement, Stephenson est largement protégé.

La réalisation a au moins le mérite de se concentrer sur chaque personnage et les différents enjeux de cette histoire souvent passionnante mais parfois un peu longuette.
John Heard est parfait dans le rôle de Stephenson, une véritable râclure et un être en tout point méprisable. Même chose pour David Morse dans la peau d'un avocat qui va tenter de faire entendre la voix de la Justice: le combat entre David et Goliath peut commencer.
Au final, un téléfilm souvent émouvant, juste mais desservi également par quelques facilités et raccourcis narratifs.

Note: 14/20