Pour l'ingénieur du son, Zanga Mapangou, par ailleurs artiste, possédant à son actif plusieurs albums de musique urbaine sur le marché gabonais, l'initiative est « très intéressante ». « Dans le rap gabonais, il y a un problème d'archives. Il est difficile aujourd'hui de retrouver des morceaux de l'époque, comme « Seyougam » de Siyapossi'X (ndlr : ancien groupe de rap local) ».
Selon lui, « Et pourtant, des archives, il y en a, mais elles sont détenues par des particuliers qui se sont organisés. Naturellement, le public n'y a pas accès. Or, ce documentaire pourra justement servir d'archives pour tous ceux qui voudront faire de recherches en rapport avec le rap gabonais », a-t-il indiqué.
Une « idée judicieuse»
Au titre des qualités de ce documentaire en cours, toujours selon M. Mapangou, c'est qu'il donnera à voir « tous les acteurs du milieu, c'est-à-dire, ceux qui étaient là, au tout début, et qui vingt ans plus tard, sont toujours là, actifs dans le domaine ».
Roland Duboze, Chef opérateur, n'en dit pas moins : « L 'idée est judicieuse, parce qu'il s'agissait de partir de la technologie pour montrer petit à petit comment le mouvement hip hop s'est développé pour devenir ce qu'il est aujourd'hui ».
Au titre des qualités de ce documentaire en cours, toujours selon M. Mapangou, c'est qu'il donnera à voir « tous les acteurs du milieu, c'est-à-dire, ceux qui étaient là, au tout début, et qui vingt ans plus tard, sont toujours là, actifs dans le domaine ».
Roland Duboze, Chef opérateur, n'en dit pas moins : « L 'idée est judicieuse, parce qu'il s'agissait de partir de la technologie pour montrer petit à petit comment le mouvement hip hop s'est développé pour devenir ce qu'il est aujourd'hui ».
Montage imminent
Au terme de deux semaines de tournage à Libreville, le tournage de « Home Studio », débuté le 2 septembre dernier, s'est achevé la semaine dernière. Le documentaire, réalisé par Murphy Ongagna, l'un des collaborateurs de GABONEWS, a pour vocation, au travers d'entretiens et d'images d'archives, de retracer l'histoire technologique du rap gabonais, de 1990 à nos jours.
Une quinzaine d'intervenants du milieu, parmi lesquels le leader de la formation Movaizhaleine, Lord Ekomy Ndong, le producteur Georges Kamgoua et le groupe lauréat du festival Gabao 2009, 241, ont pris part à ce projet, dont la phase de montage est imminente.
« Home studio », projet lauréat des Escales Documentaires de Libreville en 2009, sera projeté au cours de la cinquième édition de l'évènement, en novembre prochain. A cette occasion , le public découvrira également « Les écritures de soi, slamer son identité chez les jeunes poètes de Libreville », projet de Alice Aterianus, autre lauréate de l'édition 2009 des Escales.
La fin du tournage du documentaire « Home Studio » est intervenue simultanément avec la clôture de l'atelier sous régional d'écriture documentaire, samedi dernier, à Yaoundé, auquel a pris part, entre autres, la gabonaise Pauline Mvélé, réalisatrice de « Accroches-toi », projet lauréat de la troisième édition Escales Documentaires de Libreville.