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Décidés à vendre le Cd audio à 5 $, éditeurs et producteurs à couteaux tirés

Publié le 24 septembre 2010 par Africahit

La ministre de la Culture et des Arts et la Soneca doivent, à cet effet, veiller à ce désordre que certains compatriotes veulent pérenniser. Car, ils freinent le développement du secteur culturel. Ils ne veulent pas donner l’occasion à tout Congolais de pouvoir acheter un CD à moins de 10.Depuis l’arrivée de Mme Jeannette Kavira Mapera à la tête du Ministère de la Culture et des Arts, les choses commencent à prendre un nouvel élan. L’assainissement de l’environnement culturel est prêt à décoller.
Mais, sa vision semble être fou les aux pieds par quelques opérateurs économiques et culturels de la capitale en quête des revenus malhonnêtes.

Le cas opposant une portion d’éditeurs, détenteurs de quelques matériels de duplication de CD et L7 audio à Sanzu Greco, détenant les licences de quelques œuvres de Tabu Ley Rochereau et Luambo Makiadi Franco.

Selon les informations recueillies dans les milieux culturels, toutes les maisons de vente des produits phonographiques de la capitale soutiennent un producteur qui a décidé de livrer ses produits à 1.5 $ le CD. Ces produits importés de l’Asie et d’une qualité irréprochable seront vendus à 5 $ le CD dans toutes les maisons de Kinshasa.
Mais, quelques producteurs qui produisent localement les œuvres au moyen de gravure amateur ne l’entendent pas de cette oreille. Pour ces derniers, les produits de leurs petites usines domestiqués ne peuvent que se vendre au-delà de 20 à 35$.
En dépit de cette position, les deux parties sont à couteaux tirés. Les détenteurs de maisons de  vente des œuvres phonographiques de la capitale sont en train d’aménager les rayons de leurs magasins pour différencier les prix de CD par rapport aux prix d’achat des pays d’origine de fabrication. Il y  aura rayons Asie, Europe et local avec des prix différents.
La ministre de la Culture et des Arts et la Soneca doivent, à cet effet, veiller à ce désordre que certains compatriotes veulent pérenniser. Car, ils freinent le développement du secteur culturel. Ils ne veulent pas donner l’occasion à tout Congolais de pouvoir acheter un CD à moins de 10$.
On doit reconnaître que la piraterie bat son plein à Kinshasa et en provinces à cause du prix exorbitant de CD, K7 audio, VDV et VCD dans des maisons de vente de disque. En réalité, Kinshasa est la ville du monde où les CD et K7 se vendent plus chers. Il faut rectifier le tir. Sinon, l’aventure se poursuivra...


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