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De bons mots pour David Desharnais

Publié le 25 septembre 2010 par Masterfuneral
De bons mots pour David Desharnais
David Desharnais continue de frapper à la porte. Et il n'arrêtera qu'au moment où on lui ouvrira.

Comme il l'a fait à ses (brefs) séjours précédents avec le Canadien, le petit attaquant s'est illustré, vendredi, lors du gain de 4-2 contre les Sénateurs d'Ottawa en match préparatoire au Centre Bell.
Il a amorcé le match au centre d'un trio complété par les jeunes Max Pacioretty et Ryan White, mais il a vite eu droit à une promotion, alors que Jacques Martin l'a jumelé aux vétérans Andrei Kostitsyn et Mathieu Darche en cours de rencontre.
Cette unité a fait mouche deux fois en deuxième période, menant le Canadien à sa première victoire en deux matchs préparatoires jusqu'ici.
"Ç'a bien été pour tout le monde, c'est parfait comme ça, a lancé un Desharnais souriant après la rencontre. En me retrouvant avec (Kostitsyn et Darche), je me suis dit qu'il fallait que je sois plus offensif. J'ai essayé des choses, il aurait peut-être fallu que je sois un peu plus vite pour les réussir, mais l'idée était là et je vais m'ajuster."
"Desharnais a reconnu que ça lui a fait un petit velours d'être ainsi promu. Mais il a aussi souligné qu'il ne faut pas trop y penser dans le feu de l'action.
"Parfois, tu ne sais pas si c'est une promotion, a-t-il noté. C'est peut-être parce que l'entraîneur veut équilibrer les trios ou quelque chose comme ça. Ce n'est pas nécessairement parce que ça va bien. Alors tu n'y penses pas et tu essaies de performer avec les gars qui jouent avec toi."
Auteur d'un but, Darche était satisfait d'avoir aussi bien fait dès son premier match préparatoire du camp.
"La recette est toujours la même pour moi, même dans les mineures. Pour marquer des buts, il faut que je sois devant le filet. David m'a donné une très belle passe _ même mon garçon de sept ans aurait réussi à la mettre dedans", a lancé le vétéran qui a souvent été relégué à la galerie de presse, la saison dernière.
"Les gens me parlent de mon contrat à un seul volet. Je suis avec l'équipe, mais je veux quand même faire ma place dans l'équipe, je ne veux pas que les entraîneurs songent à me retirer de la formation. Je veux qu'ils se sentent obligés de me faire jouer à tous les matchs", a souligné Darche.
Lars Eller a livré une performance moins spectaculaire, mais il s'est quand même dit relativement satisfait, compte tenu qu'il doit s'acclimater à la position d'ailier, en plus de s'habituer à de nouveaux coéquipiers.
"J'aurais peut-être dû retenir la rondelle un peu plus longtemps dans certaines circonstances, a indiqué celui qui a été impliqué dans la transaction qui a envoyé Jaroslav Halak aux Blues de St. Louis. J'ai peut-être été un peu trop prudent à certains moments. Au fur et à mesure que le match avançait, ça allait de mieux en mieux et je suis certain que le prochain match ira mieux."
Eller a dit ne pas avoir trop cherché à analyser le jeu de Scott Gomez et Brian Gionta, ses compagnons de trio.
"On a surtout joué par instinct, et je pense que c'est allé plutôt bien à ce chapitre, a dit le Danois. J'ai essayé de ne pas trop penser à ce que je faisais. Mon jeu, en partie, c'est de créer de l'espace pour mes coéquipiers. Et, comme je suis plutôt un fabricant de jeu, je vais chercher à les rejoindre quand ils sont libres."
Alex Auld a pu aiguiser ses réflexes devant le filet montréalais sans avoir la foule sur son dos. Même si les partisans du Centre Bell sont souvent durs avec leurs gardiens - Carey Price peut en témoigner -, il n'a jamais craint de subir leurs foudres en cas de contre-performance, vendredi.
"Je me sentais bien, a dit Auld de son match. Je voulais me concentrer sur le positionnement, bien bouger devant le filet, mettre ma patience à l'épreuve. J'ai le sentiment que tout s'est bien déroulé à ces niveaux-là."
Sur le but qu'il a accordé à Mike Fisher, Auld n'a pas eu le temps de s'avancer pour défier le tir de l'attaquant des Sénateurs, décoché sans entrave depuis l'enclave.
"J'aurais peut-être pu sortir de mon filet un peu plus, mais c'était un jeu bizarre, où le disque a changé de direction. Au moins, j'étais arrêté et prêt à faire l'arrêt, ce qui est mon objectif. Il faudrait que je revoie le jeu, mais il faut dire que (Fisher) a un bon tir, il décoche rapidement ses lancers", a affirmé Auld.
Jacques Martin a eu de bons mots pour Desharnais, Kostitsyn, Darche et Eller après le match, mais aussi pour le jeune gardien Robert Mayer, le défenseur Brendon Nash - qu'il a qualifié de patient et habile à effectuer une bonne première passe - et l'attaquant Andreas Engqvist, qu'il a trouvé bon en désavantage numérique et lors des mises en jeu.
L'entraîneur a aussi louangé Ryan White, un joueur qui a passé une partie de la dernière saison avec le Tricolore. L'attaquant qui n'a pas craint d'enguirlander P.K. Ss
"Nous aimons le caractère dont il fait preuve. Nous savons à quel point il est dévoué, a dit Martin. Il vient de connaître son meilleur été. Il a travaillé plus fort, de manière plus intelligente. C'est l'un des joueurs que nous surveillons de près."
Source : Rds.ca
Nouvelle LNH :

Sénateurs: Alex Kovalev veut revenir au sommet de sa forme

De bons mots pour David Desharnais

Opéré au genou en avril dernier, Alex Kovalev n'a recommencé à patiner qu'à la fin du mois d'août. Il espère néanmoins revenir au sommet de sa forme le plus vite possible. Pour contribuer aux succès des Sénateurs d'Ottawa, mais aussi parce qu'il en est à la dernière année de son contrat.

Kovalev réalise que le marché des joueurs autonomes, qu'il pourra tester de nouveau l'été prochain, n'est plus ce qu'il était. Plusieurs vétérans, ces derniers mois, n'ont pas trouvé preneurs ou ont dû accepter une baisse de salaire.
Le Russe de 37 ans sait donc qu'il est loin d'être garanti qu'il signe une nouvelle entente, au-delà de celle qui lui permettra d'empocher cinq millions $US cet hiver.
«Personne ne peut prédire l'avenir, mais ce serait formidable de continuer à jouer dans la LNH', a déclaré Kovalev, vendredi, avant d'affronter le Canadien en match préparatoire au Centre Bell. Tout va dépendre de la façon dont je joue cette saison. Qui sait, il y a peut-être un lock-out qui s'en vient, peut-être pas... Dans mon cas, si j'obtiens un poste à nouveau, je serai heureux.
C'est sûr que ce n'est pas aussi facile de nos jours. Mais je vais trouver quelque chose, j'en suis sûr. Si ce n'est pas ici, j'imagine que j'irai jouer en Russie. Mais mon premier choix serait de jouer (dans la LNH) aussi longtemps que je le peux et de prendre ma retraite sans devoir aller en Russie», a ajouté le Russe de 37 ans, qui a indiqué ne pas avoir entrepris de pourparlers avec les Sénateurs en vue d'une nouvelle entente.
«Je n'aime pas discuter de ces choses-là quand la saison approche, ni pendant. Je veux juste faire mon travail. Le reste, on réglera ça à la fin de la saison.»
Kovalev a bien l'intention de connaître une meilleure saison que la dernière, au cours de laquelle il a totalisé 18 buts et 31 aides en 77 matchs. C'était sa première campagne avec les Sénateurs, qu'il a rejoints après avoir été incapable de s'entendre avec le Canadien le 1er juillet 2009, à l'ouverture du marché des joueurs autonomes.
«Tu cherches toujours à mieux faire que la saison précédente, a-t-il fait remarquer. Il faut laisser le négatif de côté, se concentrer sur le positif et y aller avec ça. Si tu fais de ton mieux, les choses vont finir par bien tourner.»
Kovalev sait que la tâche ne sera pas facile puisqu'il se remet d'une importante chirurgie au genou gauche. Celle-ci avait pour but de corriger la déchirure ligamentaire qu'il a subie le 8 avril contre le Lightning de Tampa Bay. Cela l'a d'ailleurs empêché d'aider la cause des Sénateurs en séries.
Kovalev a reconnu qu'il a été frustrant pour lui de gaspiller' son été à devoir reposer son genou et le soumettre à un programme de rééducation, au lieu de s'entraîner de façon à renforcer son corps et d'ajouter de nouvelles cordes à son arc.
Il se console toutefois avec le fait que contrairement à la saison 1996-1997, alors qu'il s'était déchiré un ligament du genou droit, il a eu le luxe d'attendre une guérison complète avant de recommencer à patiner.
«En 1996, quand je me suis déchiré un ligament à l'autre genou, c'était en milieu de saison et j'ai dû travailler comme un forcené dans le but de revenir au jeu en vue des séries. J'ai réussi, mais les Rangers ne se sont pas qualifiés», a raconté l'attaquant russe.
«Cette fois-ci, je n'ai pas eu à me presser. J'ai laissé la blessure guérir complètement avant de commencer à m'entraîner. La reprise de l'entraînement (hors-glace) est la phase la plus difficile, parce que pendant le repos, tu perds de la masse musculaire et il faut revenir au même niveau qu'avant.
C'est un long processus, et ça va probablement prendre encore une demi-saison, peut-être une saison avant que les muscles reviennent comme avant. Mais c'est normal.»
Montréal toujours spéciale
Même s'il a quitté le Canadien voilà plus d'un an, revenir à Montréal a toujours quelque chose de spécial aux yeux de Kovalev. D'ailleurs, il continue de le faire régulièrement, même pendant la saison morte, notamment à cause de son implication auprès de la Fondation Kovalev et amis pour les enfants. Le tournoi de golf tenu récemment au club St-Raphaël, à l'Île-Bizard, a permis d'amasser 250 000 $.
«Les gens me reconnaissent encore, me souhaitent encore bonne chance, a-t-il indiqué. C'est encore un peu spécial, mais je dois faire mon travail et le faire de mon mieux, que ce soit ici ou ailleurs.»
Kovalev n'est plus qu'à 10 points du cap des 1000 en carrière dans la LNH, mais il préfère ne pas en parler pour l'instant. Sauf que, comme l'a lui-même souligné le numéro 27, il pourrait bien franchir cette étape contre le Canadien. Le Tricolore et les Sénateurs s'affronteront deux fois dès le premier mois du calendrier régulier.
Le Canadien recevra les Sénateurs le samedi 16 octobre, puis se rendra à Ottawa une semaine plus tard.

Source : Ckac.com

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