Le vaisseau de béton transperce le brouillard,
Puis s'embrase tour à tour et mes yeux accapare,
Lentement,
Plus le soleil se lève,
Plus les éclats chavirent,
De balcons en balcons,
Alors, le rêve,
Prolonge les plaisirs,
Le temps s'est arrêté, le silence est venu,
L'espace d'un instant, gamin redevenu,
Et puis l'effet s'estompe,
Je redescends sur terre,
Faudrait pas que je me trompe,
Et oublier l'horaire ...
Y'a des matins comme ça où on resterait bien le nez en l'air ...