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Mange, prie, aime : bon appétit bien sûr

Publié le 26 septembre 2010 par Sukie

Mange, prie, aime : bon appétit bien sûr

La crainte de voir Julia Roberts d’incarner Elizabeth Gilbert s’est rapidement estompée. Elle interprétait à merveille la trentenaire lost, à la recherche d’un sens à sa vie . La première heure (le film en fait 2,20), j’étais obnubilée par ses lèvres. Les avait-elle aussi pulpeuses dans Pretty Woman ? Je ne m’en souvenais guère. Je les ai scrutés, en train de manger, de prier et d’aimer comme le suggère le titre du film qui tire son nom du livre dont il s’inspire.

A l’écran, l’histoire est retranscrite fidèlement, parsemée d’ellipses pourtant. Si vous avez aimé le film, courez lire le livre. L’essentiel a effectivement été retranscrit, mais le livre regorge de couleurs, d’odeurs, d’émotions et d’anecdotes volontairement occultés dans le film j’imagine pour en réduire sa durée.

Dès le début, elle plaque tout, sa vie confortable, son mari, son quotidien new-yorkais. Elle tombe amoureuse, puis se barre, réapprend à vivre en Italie, se pardonne en Inde, finit sa quête à Bali. J’ai retrouvé l’esprit du bouquin dont j’étais tombée amoureuse il y a deux ans.

J’ai pleuré durant les trois quart du film, exactement comme je l’avais fait en lisant le livre. La quête de Liz m’avait profondément touchée, je m’étais reconnue (à l’époque) dans sa recherche effrénée d’un déclic qui vous redonne vie lorsqu’un matin vous vous réveillez transparente et imperméable à la sensation d’exister.

J’ai aimé Julia, touchante. On a envie de la serrer dans ses bras et de lui dire qu’elle est belle malgré ses 12 kilos pris en Italie (Liz les prend dans le bouquin, je ne sais pas si le jeu de Julia a été mimétique). Chaque voyage vous donne de partir à votre tour. Le film m’a donné faim. Faim de vie, de nourriture italienne, de voyages, d’aimer.

Le fait que ce soit une histoire vraie doit certainement avoir un impact sur ce que je pense de cette histoire. Enfin, après quelques recherches, je préfère rester sur l’idée que Felipe ressemble à Javier Bardem… pour rester sur une note édulcorée de cette belle histoire.

Je suis soulagée de ne pas avoir été déçue par cette adaptation. J’en attendais beaucoup, et ce, dès avoir lu le livre en l’imaginant sur grand écran.

Cette histoire est un beau voyage initiatique. Certains critiqueront sa succession de clichés et sa mièvrerie, mais ce n’est pas comme si parfois nos vies ne ressemblaient pas à des romans de gare…

Un film pour se divertir et se régaler à tous les sens du terme.

Du coup je viens de commander un autre bouquin de Liz Gilbert qui semblerait être la suite de ses aventures, Mes alliances: Histoires d’amour et de mariages.

Bonne lecture et bon film.

“This is a good sign, having a broken heart. It means we have tried for something. “


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