Hors la loi est de ces films qui ne sont pas foncièrement mauvais dans la forme ou dans le fond mais qui ennuie et qui sorte vite de notre esprit (si on a de la chance), ici, un drame familiale sur contexte historique très présent ; trois frères algériens en France pendant la guerre d'indépendance.
Le film est violent, deux des frères se batte pour leu pays, leur indépendance mais les raisons de leur combat demeure floues, si elles sont idéalistes, on ne nous montre pas leur fougue ou leur envie d'être libérer. Pendant un bon moment, le racisme anti-blanc, anti-français possède le film, bouh petits algériens maltraité par les méchants blancs et c'est sans doute pas totalement faux.
Ensuite, on a le droit à "Oh les Algériens peuvent être méchants aussi, très cruels etc mais ils ont de la famille alors... au fond, même si leurs victimes ont des familles aussi, ils sont pas si méchants que ça", si bien qu'on s'en fiche un peu de leur combat, l'histoire peut être vraie ou fausse, on revient au même : on s'en fiche. On n’éprouve que peu de compassion pour ses sanguinaires mais pas non plus de la haine, aucun sentiments ne ressort.
Du coup, on n'est tellement éloigné de tous ça, des massacres, des meurtres, des naissances, des mariages, des emprisonnement, des morts que l'ennui devient prépondérant.
On n'est même plus franchement intéressé par le film au bout de trois quarts d'heure, la curiosité disparaît, ses personnages pourraient mourir en souffrant atrocement ou se retrouver à disneyland qu'on s'en ficherait (quoi que... le coup de disneyland, pour le coup, ça en aurait surpris plus d'un).
Moi qui pensait suivre un mini-cours d'histoire (je suis très studieuse le dimanche après-midi), c'était bien raté et à vrai dire, j'ai même eu cette envie de partir, sortir de la salle mais j'étais bloquée des deux coté de ma rangée, j'allai déranger une quarantaine de personnes avec les gens derrière et comme je suis très altruiste, j'ai essayé de dormir, malheureusement, les fusillades m'en ont empêché, fusillades sans grand intérêt cinématographique non plus.
Mais le film a tout de même une belle photographie, je lui accorderait ça et si Roschdy Zem et Sami Bouajila ne sont pas très bon avec leur jeu assez monotone, Jamel Debbouze surprend en s'éloignant de la comédie et en gérant assez bien son personnage (sans doute celui avec lequel on se sent le plus proche).
08/20
Silice