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Christophe Bertrand, musique en deuil!

Publié le 27 septembre 2010 par Orlandoderudder

Surdité.

La mort de Christophe Bertrand, si jeune est un grand malheur.. C'était un grand compositeur... Mais la surdité ambiante du monde contemporain, particulièrement sur facebook fait que la musiquette de consommation,la chansonnette ont pris la place de la musique écrite, pensée "mitonnée" comme un bon plat de chef. Bertrand, c'était la gastronomie de l'oreille.

Grande aventure.

Mais voilà: on parle de musique ici, mais peu de celle qui n'existe que par elle-même, sans parole ni légende. Bref on préfère la musique marchande, la chanson et aussi la chanson "engagée" si confortable, rentable tandis que ses pratiquan...ts ne risquen plus la prison: on est loin de Wolf Biermann! (kicésuila?)... Bien sûr, c'est agréable un hamburger de tmps en temps, mais ça ne vaut pas Bocuse! En musique, des gens exigeants par ailleurs prennent leurs oreilles pour des publless sans trisélectif (les oreilles,hélas n'ont pas de paupières!)...Et la grande aventure de la musique se passe hors du public béat devant le gavage pop et chansonnier.

Tout un monde.

Or il existe tout un monde musical fascinant..Celui de Dusapin, deTristan Murail, de Bruno Letort, de Denis Levaillant, d'Omar Yagoubi (qui sont sur facebook), de Farell et j'en passe, un monde de profondeur et de passion, de rigueur et de tendresse qui passe au second plan devant une sorte de fast-food gloubibooulguesque parce que, disons-le carrément, les orelles du public sont colonisées par le fric du commerce...Ces oreilles manquent de coeur et ne savent que consommer en admirant ce qu'il est de bon ton d'admirer tout en haïssant ceux qui préfèrent un autre aspect des modes musicaux à admiration obligatoire: la musique n'adoucit pas les moeurs! La Marseillaise l'a déjà démontré!

Nourriture.

Alors comme les "poètes maudits" de'antan, nos musiciens ne s'adressent qu'à un pubic restreint, capable de penser, de méditer, de vivre en soi, d'être présent, car la musique écrite recquiert la présence et non l'absence de soi propre à la consommation auriculaire... Christophe Bertrand en était l'un des artisans, l'un des constructeurs, l'un des bâtisseurs...Eh oui, l'art, le vrai, ne supporte pas l'inadvertance etcette musique ne peut pas devenir "bruit de fond" ou "musique d'ambiance": ellle ne crétinise pas, elle respecte, elle ne distrait pas, elle nourrit!

Péniblissime.

Alors Christophe Bertrand a oeuvré... Il a donné de l'amour.son offrande est là. Seulement le public, démissionné de la vie, colonisé par 'industrie musicale a régressé non pas au stade de la bête, mais à celui du footballeur. On en revient à l'incapacité générale à écouter activement la musique écrite d'antan:

Ecouter de la musique classique est une tâche péniblissime pour un joueur de football.

(Propos tenu par le patron équipe foot Univesitatea Craiova qui a puni ainsi des joueurs insfussisants).

Ca m’intéresse, 280, juin 2004.

Envoi: Sourdingues volontaires de tout le s pays, méditez ceci: Le désir de performance, l'obsession de la victoire nuisent à l'appel de la perfection!


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