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Henry : Portrait Of A Serial Killer

Publié le 28 septembre 2010 par Olivier Walmacq

Henry

Genre : Horreur

Année : 1988

Durée : 90min

L'histoire : Henry vit dans un appartement sordide avec son colocataire Otis, et tous deux vivotent de petits boulots. Parallèlement, Henry est un assassin. Pour se défouler, pour satisfaire un réel besoin naturel, il tue des femmes, parfois plusieurs par jour, selon des méthodes différentes. Bientôt, il va entraîner Otis dans sa croisade…

La critique de ClashDoherty :

Michael Rooker est hallucinant de froideur dans ce film de John McNaughton, vrai électrochoc, qu’il ne faut absolument pas montrer aux mineurs (interdit aux moins de 16 ans) et aux âmes sensibles. Quasiment pas de sang ici, mais une vision très proche du documentaire.
Une scène de meurtre est même filmée au travers d’une caméra Super8, et revisionnée par Henry et Otis sur le TV (une scène terrible).

Impossible de rester de marbre devant ce film inspiré de faits réels (le duo de serial killers Henry Lee Lucas et Otis Toole, tous deux morts en prison ; Lucas a avoué plus de 360 meurtres en tout).
Incontestablement un chef d’œuvre, mais radical et choquant à un point tel que l’on peut difficilement l’apprécier au premier abord (et même par la suite), Henry : Portrait Of A Serial-Killer est un film de folie, sur les serial killers sur la violence, sur cette jungle urbaine qu’est New York.
Certaines scènes sont atroces, malgré l’absence de sang. Surtout à cause de l’absence de sang. Pensez que dès les 10 premières minutes du film, on comptabilise déjà 3 ou 4 morts violentes, 4 victimes de plus tuées par Henry !

Si vous avez envie de connaître un vrai choc cinématographique profond, regardez ce film. Mais attention : c’est vraiment, vraiment brutal et sans concessions.

Note : 19/20

La critique de Eelsoliver:

Henry, portrait d'un serial Killer s'inspire des crimes du tristement célèbre Henry Lee Lucas, un psychopathe américain qui sévira pendant de longues années avant d'être arrêté par la police. D'ailleurs, le serial killer inspirera une suite à ce premier film et un thriller, lui même nommé Henry Lee Lucas, très dispensable par ailleurs.
Alors, pourquoi une telle fascination pour ce meurtrier ?

Probablement, parce que le cas d'Henry Lee Lucas reste sans réponse. Encore un maniaque qui tue pour le plaisir... Et le film de John McNaughton décrit avec un réalisme glaçant la vie sordide de ce personnage malsain et franchement inhumain.
Dans la peau de ce psychopathe, on retrouve Michael Rooker, totalement investi dans son rôle. Son regard vide et dénué d'émotions fait vraiment froid dans le dos...

Bref, il s'agit ici d'un film glauque qui dépasse largement l'étiquette du simple thriller de base. Henry, portrait d'un serail killer relate donc les abominations commises par Lucas, mais également son quotidien: une vie misérable dans des rues noires et sans espoir...
Indéniablement, Henry est un paumé parmi tant d'autres. Sauf qu'il a besoin de satisfaire des pulsions criminelles.

Très vite, avec l'aide de sa maîtresse et d'un compagnon de chasse (dans tous les sens du terme !), il tue des jeunes femmes au hasard.
Il les torture, les viole puis les tue. Il filme également ses exploits. Henry, portrait d'un serial killer constitue donc un véritable choc.
Ce thriller atypique doit sa force à ses acteurs (encore une fois, mention spéciale à Michael Rooker) et à une réalisation qui joue la carte du documentaire.
Ce qui renforce cette impression de malaise. Un film dérangeant, éprouvant et logiquement interdit aux moins de 16 ans.

Note: 17/20


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