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Californication Saison 1 et 2

Publié le 29 septembre 2010 par Olivier Walmacq

Californication Saison 1 et 2

Genre : Comédie dramatique
Année : 2007-2008
L’histoire : Les tribulations d’un écrivain en mal d’inspiration A propos de la série :
Série créée par Tom Kapinos pour la chaîne Showtime. Chaque saison comporte 12 épisodes.
Critique de Ber :
La formule a de quoi séduire : un format passe-partout (des épisodes dépassant à peine la vingtaine de minutes) enrobé d’une donne dose de sex-appeal. Nous voilà plongé dans l’univers d’Hank Moody (un David Duchovny en état de grâce!).
Ecrivain trublion, il écrit en grosse lettre ce que certains n’osent même pas murmurer. Moody s’impose rapidement comme un Spider Jérusalem cathodique (cf le comics Transmetropolitan) avec, en plus, le petit côté attachant indispensable à tout bon héros télévisuel.
En effet, même s’il a le sarcasme assassin et le braquemart toujours en mode marteau piqueur (deux traits de caractère qui pourraient vite devenir  agaçant), Moody s’est mis dans la tête de reconquérir son ex compagne, une pasionaria avec les pieds bien sur terre. Cette quête onirique bercera les 12 épisodes de la première saison.

En y ajoutant son côté sexe brut de décoffrage, un impresario  en pleine crise de couple et une lolita qui excelle dans le rôle de la maîtresse- chanteuse, le cahier de charge de la série est on ne peut plus fourni pour ce nouveau programme télé Showtime.
Ses deux qualités majeures : un scénario novateur qui joue la provoc’ sans jamais choquer. Là, on tient vraiment une série qui a du chien !

Saison 1 : Note : 16,5/20

Malheureusement l’essai ne sera pas transformé lors de la saison 2. Dès le premier épisode, la magie s’est effacée face à une surenchère de mauvais goût.
Il est indéniable de constater que le couple reformé n’offre que très peu de brèche à d’éventuelles saillies scénaristiques. Et que dire alors du rôle de l’impresario qui se rêve en pape du X. Le grotesque n’est pas très loin…

La mécanique s’est enrayée fameusement via le nouveau job de Moody qui se voit hanter l’entourage d’une gloire du milieu rock ‘n roll afin d’en rédiger sa biographie.
Pourtant ce nouveau personnage est assez bien ébauché mais leur relation finit par tourner franchement en rond ! L’ennui point même à certains moments.
Quel comble pour une série que l’on adorait pour ses épisodes survitaminés !

Qu’espérer alors pour le futur d’un programme qui n’a pas réussit à se réinventer ? La question est posée…

Saison 2 : Note : 9,5 / 20

BER


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