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Capitalism: A Love Story de Michael Moore (Documentaire anticapitaliste, 2009)

Publié le 01 octobre 2010 par Florian @punkonline

Capitalism: A Love Story  de Michael Moore (Documentaire anticapitaliste, 2009)Après la dénonciation de la fermeture d'une usine de General Motors (Roger et moi), du marché des armes (Bowling for Columbine), du gouvernement de Bush (Fahrenheit 9/11), du système de santé américain (Sicko), Moore s'en prend au capitalisme et à la récente crise des subprimes ou en français des prêts à haut risque.

D'ailleurs, qu'est-ce que sont ces subprimes dont tous les médias nous ont bassinés sans nous donner de véritables explications ? Il s'agit d'un plan gouvernemental pour relancer l'économie américaine en proposant des crédits hypothécaires aux plus pauvres. Ce système a fait chuter les cours de l'immobilier, ainsi la valeur du patrimoine chutait par rapport à sa valeur initiale. Le taux de crédit qui est variable dans le cas des subprimes est alors monté en flèches, amenant à l'expulsion de milliers d'emprunteurs de leur maison. Par ailleurs la chute des prix des biens immobiliers on conduit à la faillite de plusieurs sociétés de crédit hypothécaire, les sommes engagées étant plus importantes que l'immobilier récupéré. L'effet domino a ainsi fonctionné, car les assurances et les banques avaient investi dans ces prêts à haut risque.

Mickael Moore s'attaque donc à nouveau au capitalisme et avec les injustices qu'il engendre, les inégalités et la crise, il y a de la matière : les expulsions de propriétés suite aux surendettements, des pilotes de ligne payés moins de 20 000 dollars par an, une prison privée pour adolescents dont l’un des actionnaires est un juge local ultra-répressif, des entreprises comme Wal-Mart ou Bank of America qui souscrivent des assurances vie sur certains de leurs employés dont elles ont calculé qu’ils mourront sans trop tarder...
Voilà donc quelques exemples de l'immoralité capitaliste que dénonce Moore.

Ce documentaire est intéressant et met en lumière des agissements pas toujours connus. Cependant, j'émettrai un petit bémol dans sa manière racoleuse : Moore se met elle-même en scène, use des raccourcis, décontextualise. C'est dommage qu'il ait le même comportement que ceux qu'ils dénoncent...


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