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Lorsque Babet nous invite dans son Petit Monde…au Pavillon du Lac

Publié le 03 octobre 2010 par Swann

Je ne connais pas très bien Babet. Je sais qu’elle est l’alter égo de Mathias Malzieu de Dyonisos, mais sinon je ne sais pas grand chose d’elle. Je confesse : c’est une erreur de ma part. J’ai honte, je me cache même, du coup je me soigne mon ignorance et tente de rattraper mon retard! Mais je sais que son album Le Piano Monstre, est une petite merveille, et déjà je m’étais laissé porter par ses douces compositions tantôt accompagnées aux violons tantôt à la guitare le 8 juillet dernier. C’était à la Maroquinerie en première partie de Julian Perretta. Cette fois, je la découvre en petit comité au Pavillon du Lac, un restaurant perdu au milieu de Buttes Chaumont. Un cadre qui déjà prête à la rêverie et à l’évasion. Il ne manque plus que Babet pour finir de nous emporter loin très loin.

Lorsque Babet nous invite dans son Petit Monde…au Pavillon du Lac

Allure de petite fille, les cheveux longs et la voix fluette, Babet c’est un peu une poupée. Une poupée grandeur nature qui lorsqu’elle se met à chanter, elle nous enchante totalement. Son univers est particulier, presque magique. Et, elle ne chante pas non, elle raconte des histoires, et nous sommes tous pendus à ses lèvres. On se tait et on écoute. On est envouté et émerveillé. Miss A dit que Babet c’est un peu une fée. La comparaison est tellement bien trouvée, que j’ose la lui reprendre. Son album lui est un conte : d’ailleurs l’album s’intitule le Piano Monstre, et pourrait s’apparenter à un livre pour grand enfant, ou Babet raconte des histoires. D’amour pour la plupart. Et, ce 29 septembre, au Pavillon du Lac, c’est presque yeux dans les yeux que la belle Babet nous les raconte. Elle commence par « Je pense à nous« , que l’on peut entendre un peu partout en ce moment. On ne résiste pas à cette jolie ballade entraînante et entêtante. Elle continue avec le « Piano Monstre« , avant d’accueillir son premier guest Hugh Coltman. Le bel apollon intervient en effet sur le titre « Les Amouratiques« . Pour la petite histoire le titre a été écrit autour d’une table par les deux artistes. Sur scène une belle complicité se dégage du duo, et on ne peut s’empêcher de sourire niaisement à la fin du morceau. Hugh Coltman se retire, et Babet continue l’exploration du Piano Monstre, avant l’arrivée de son deuxième invité. L’homme qui a une grosse voix et qui sort de sa caverne : Artur H. De nouveau, on voit que les deux artistes sont très proches et de véritables amis, du coup le titre « Ciel de Soie », déjà parfait sur l’album, est sublimé en live.  Quelques morceaux plus tard c’est son complice de toujours Mathias Malzieu qui l’accompagne. Ces deux-là inséparable chanteront le titre « Tes yeux dans ce bar« . Toujours aussi énergique Mathias est ravi d’être là, et nous on est ravis de voir les deux s’amuser autant!

On arrive à la fin du set, et c’est en acoustique que la promenade dans le monde de Babet s’arrête. Avec le titre « Underwater Song ». Mon titre préféré de l’album. Sur ce titre, Babet demandera au public d’imiter le chant des oiseaux. Il s’exécute. Je ferme les yeux et écoute la douce voix de Babet… Vous savez quoi? Pendant une demi-heure je me suis évadée loin de Paris, et c’est ce qu’il se passe à chaque nouvelle écoute du Piano Monstre.

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Un grand merci à Coralie K!


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