Magazine Amérique du nord

Séjour à Montréal : dimanche 1er août

Publié le 04 octobre 2010 par Smirnoffette

Pendant que mon Chéri bossait, je me suis rendu à la Basilique Notre Dame de Montréal pour la messe de 11h. Le Guide du Routard annonçait que les chants et l’orgue étaient remarquables … et que l’entrée était du coup gratuite. L’intérieur de la Basilique vaut vraiment le coup d’œil et la messe était très belle avec des chants … divin. Malheureusement je n’ai pas pu prendre de photos donc la photo qui suit vient du site Photo2ville.com.

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La basilique Notre-Dame de Montréal est l'un des bâtiments les plus précieux du patrimoine religieux québécois. Sous la gloire des Sulpiciens, alors seigneurs de l'île de Montréal, l'église a connu de nombreuses étapes de construction. 

La construction de la première église paroissiale débuta en 1672. Elle fut agrandie pour la première fois en 1708. Au sud de cette première église, fut construite, de 1824 à 1829,  avec des moyens nouveaux, une basilique de style néogothique en pierre grise de Montréal. On doit sa conception à l'architecte James O'Donnell, de New York. L'année suivante, on détruira la première église; ce qui dégagera l'espace de la Place d'Armes que l'on connait aujourd'hui avec son monument au fondateur de Montréal. Les 2 clochers d’une hauteur de 69m, dessinés par l'architecte John Ostell, seront ajoutés entre 1841 et 1843. Elle a été pendant longtemps le temple le plus vaste en Amérique du Nord, toutes confessions confondues.

Entre 1870 et 1900, la décoration intérieure de l'église est entièrement repensée. Cette deuxième phase de décoration sera l'œuvre du curé Victor Rousselot mais surtout de Victor Bourgeau, l'architecte québécois le plus actif de l'époque. Le style et le symbolisme de la Sainte-Chapelle à Paris impressionnent fortement le curé Rousselot, lors de son voyage en France. Il propose donc à l'architecte Bourgeau de s'en inspirer. Ce sont surtout les couleurs choisies, les motifs des feuilles d'or dans la voûte et les colonnes qui nous rappellent la Sainte-Chapelle. Cette décoration polychromique est entièrement composée de sculptures en bois.

Lors de son voyage à Montréal en 1982, Jean-Paul II élèvera l'église au rang de basilique mineure. Et pour finir sur une note pipole, Céline Dion et son mari René s’y sont mariés le 17 décembre 1994. Source Wikipedia

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J’ai ensuite pris le Métro pour me rendre au Marché Jean Talon, situé plus au nord. C’est un beau marché très coloré, mais j’y reviendrai un peu plus tard…

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J’y ai notamment découvert la chaine de boulangerie/traiteur Première Moisson, fortement recommandé par mon guide fétiche. Le pain est en effet très bon ainsi que les viennoiseries et pour un prix nettement plus abordable qu’aux USA. De plus, depuis 2007, Première Moisson utilise dans tous ses pains de blé de la farine de blé cultivé au Québec sans intrants chimiques et tous ces pains sont faits avec de la farine non blanchie et non traitée, sans aucun additif ni produit chimique.

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Ca fait envie, hein ?

J’ai ensuite rejoint le Village pour le dernier jour de la 18ème édition du Festival Divers/Cité, la fête gaie de Montréal. Le Village est le quartier gay de Montréal. D'abord un quartier pauvre, cette zone a été progressivement occupée par la communauté gaie et lesbienne à partir du début des années 1980 jusqu’à devenir l’un des plus grands quartiers gais en superficie du monde, abritant les bars et clubs les plus branchés de la ville.

   

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Je ne suis pas rentré dans l’enceinte du festival même mais j’ai jamais vu quant de messieurs huilés (ça fait un peu cliché quand même!). Quelques enseignes qui m’ont tapé dans l’œil :

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Le Cabaret Mado qui offre des spectacles de drag queen presque tous les jours.

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Les danseurs nus sont une tradition montréalaise, célèbre partout puisque les danseurs peuvent s'exhiber complètement.

Et pour finir le tour de ce quartier, deux églises : La Chapelle Notre Dame de Lourdes et l’Eglise Ste Brigitte de Kildare. Il faut savoir que Montréal compte environ 260 églises !

      

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J’ai ensuite regagné les rues piétonnes du “Vieux Montréal” avec comme objectif la visite du petit musée de la boutique Les délices de l’Erable. Dans la salle du sous-sol des panneaux explicatifs nous explique d’où vient le sirop d’érable, comment il est récolté et quelles sont ses bienfaits sur la santé.

La légende de Nokomis : Une légende amérindienne attribue la découverte du sucre d’érable à Nokomis (la Terre), grand-mère de Manabush, héros de nombreuses légendes indiennes. Nokomis aurait été la première à percer des trous dans le tronc des érables et à recueillir la sève. Manabush, constatant que cette sève était un sirop prêt à manger, alla trouver sa grand-mère et lui dit : « Grand-mère, il n’est pas bon que les arbres produisent du sucre aussi facilement. Si les hommes peuvent ainsi sans effort recueillir du sucre, ils ne tarderont pas à devenir paresseux. Il faut tâcher de les faire travailler. Avant qu’ils ne puissent déguster ce sirop exquis, il serait bon que les hommes soient obligés de fendre du bois et de passer des nuits à surveiller la cuisson  du sirop. » Manabush n’en dit pas plus long, mais craignant que Nokomis ne fût indifférente à ses paroles et qu’elle n’omit de prendre des mesures pour empêcher les hommes de devenir paresseux, il grimpa en haut d’un érable avec un sceau rempli d’eau et en versa le contenu à l’intérieur même de l’arbre, dissolvant ainsi le sucre qui se trouvait dans l’érable.

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De l’arbre au sirop : à l’automne, les arbres produisent leur propre provision d’amidon qui agit comme antigel sur les racines en hiver. Avec la fonte de la neige, l’eau pénètre dans les racines et « l’eau sucrée » commence à circuler dans l’arbre en préparation de la saison de croissance. Au printemps, au moment du dégel, le bois se dilate. L’eau emprisonnée dans les rayons de l’arbre est soumise à une pression importante. Il suffit de percer un trou pour que l’eau jaillisse. Cette étape se reproduit jusqu’à ce que les bourgeons se changent en feuilles, soit de mars jusqu’à avril.

  • L’entaillage : les acériculteurs percent un trou de 1 cm de diamètre et de 5 cm de profondeur à l’aide d’une mèche. Il est possible de faire plus qu’une entaille dans un érable.  Après avoir percé le trou, l’acériculteur insère un chalumeau qui permet à la sève de couler dans une chaudière.
  • Collecte de la sève : traditionnellement, les acériculteurs ramassaient à la main la sève tombée dans les chaudières de métal. Aujourd’hui, un système élaboré de tuyaux relie les arbres les uns aux autres et conduit la sève directement à la cabane à sucre.
  • L’évaporation de la sève : la sève est bouillie dans des réservoirs de métal plats, « les évaporateurs », jusqu’à l’obtention du sirop. La sève doit être bouillie le même jour que la cueillette. Une moyenne d’environ 32 litres de sève d’érable est nécessaire pour fabriquer 1 litre de sirop d’érable. La sève est transformée en sirop lorsqu’elle atteint une température  de 104° C (219.2° F).
  • La filtration du sirop: avant d’emballer le sirop ou de le transformer en différents produits, il doit être filtré afin de le débarrasser de toutes les impuretés. Il existe deux méthodes de filtration, soit celle par gravité (bonnet) ou sous pression, en utilisant un filtre-presse.

J’ai ensuite retrouvé mon tendre époux au Palais des Congrès.

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Construit en 1983 au dessus de l’autoroute, le Palais des congrès a été agrandi de 1999 à 2002. C’est à ce moment que Mario Saia et son équipe d’architectes ont voulu représenter le haut niveau de créativité des Québécois en privilégiant la place des œuvres d’art dans la réalisation du bâtiment. On lui doit notamment la grande façade en lamelles de verre coloré et le jardin Nature légère/Lipstick Forest représenté par des arbres roses, un concept imaginé par l’architecte Claude Cormier qui s’est inspiré des arbres de l’avenue du Parc de Montréal.

Et pour finir cette journée riche en découverte, quelques photos insolites :

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Un cheval punk

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De la déco originale ;-)


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