A l’époque de la préhistoire, Tumac, un solide guerrier est chassé de sa tribu par le cruel Sakana (c’est drôle, ça veut dire poisson en japonais). Il erre jusqu’à rencontrer une autre tribu plus civilisée dans laquelle vit la belle Loana.
Regarder un film sur la préhistoire demande toujours un grand effort car il faut accepter de voir des individus hirsutes pousser des grognements pendant 1h30. Si le film est bon, cela peut valoir le coup hélas Un million d’années avant J.C. est un nanar comme la Hammer en a fait beaucoup avec un scénario bâclé. On se contentera de savourer les effets spéciaux de Ray Harryhausen qui ont dû faire forte impression à l’époque et à qui l’ont peut trouver une certaine poésie désormais. On savourera aussi Raquel Welsh, charmante pin-up préhistorique, bien maquillée, les cheveux soyeux, le brushing impeccable et portant une petite tenue en peau qui met parfaitement en valeur ses jolis seins. Le spectateur apprécie mais pas sûr que la spectatrice apprécie son homme, le vaillant Tumac joué par John Richardson. Le teint halé, les dents d’une blancheur éclatante, une belle crinière et une barbe pas trop négligé font qu’il rappelle parfois Barry Gibb. Du coup, on s’attend un peu à le voir chanter « Stayin’ Alive ». Il pourrait car il n’est pas facile de survivre aux attaques des dinosaures et des animaux géants (caméléon, araignée, tortue).
On n’apprendra pas grand-chose de ce film si ce n’est que les blonds sont plus civilisés et plus ingénieux que les bruns. Ainsi la tribu de Tumac, dans laquelle tout le monde est brun, est violente et peu évoluée alors que la tribu de Loana, où tous sont blonds, évite la violence, aime s’amuser et pratique l’agriculture, la pêche ou encore la couture.
One million year B.C. - Grande-Bretagne (1966) de Don Chaffey, avec John Richardson, Raquel Welsh, Percy Herbert, Martine Beswick.