Voilà qu’après s’être défait de cette grosse épine au pied qu’était son procès devant la 54ème Chambre du Tribunal correctionnel de Bruxelles, le chanteur se retrouve devant un nouvel écueil de taille : le refus de la chancellerie belge, qui gère la Maison Schengen, en délivrer les visas aux musiciens du groupe Cultur’A Pays Vie, leur barrant ainsi l’accès en France.
Désappointé autant que déconcerté, Félix Wazekwa par ses avocats aurait, apprend-on, introduit un recours en Belgique et obtenu gain de cause. On espère, dès lors, que la Maison Schengen s’inclinera en conséquence pour délivrer les visas sollicités dans le meilleur délai.
Car, ce qu’entend livrer Wazekwa au Zénith de Paris, c’est un spectacle bien ficelé qui ne saurait souffrir aucune improvisation du fait de l’indisponibilité de quelque élément du groupe ayant participé à la préparation dudit spectacle.
Au regard de ce qu’il a montré à L’Olympia de Paris, l’année dernière, S’Grave s’est aussitôt imposé comme ceux - à l’image de Tabu Ley Rochereau, le précurseur -qui ont conscience qu’à salle mythique, il faut une prestation correspondante.On peut, dès lors, mesurer l’étendue du préjudice que pourrait infliger la Maison Schengen à Félix Wazekwa qui joue sa place dans la cour des grands de la musique pas seulement congolaise mais, aussi africaine sur la scène du Zénith de Paris qui, on le sait, est un véritable coupe-gorge pour nombre d’artistes africains et même européens, voire américains.
Aussi est-il attendu des autorités congolaises, en particulier celles des ministères des Affaires Etrangères et de la Culture et des Arts de prendre langue avec leurs homologues belges pour mettre un terme au traitement discriminatoire et frustrant réservé aux artistes et autres citoyens de la Rdc demandeurs de visas auprès de la Maison Schengen.
Dans le cas de Félix Wazekwa ce chanteur compte aujourd’hui parmi les dignes ambassadeurs de la musique congolaise.
Et son concert du 9 octobre au Zénith de Paris rentre justement sous sa casquette de porte-étendard (avec d’autres stars du pays) de la culture de la Rdc.
Pays de culture lui-même, le Royaume de Belgique se donnerait-il une vocation de bourreau pour les musiciens congolais? Nous nous refusons de le penser.
Mais, au moment où nous bouclons cette édition, il nous revient que les choses ont positivement avancé et que les musiciens de Cultur’A Pays Vie n’ont plus de souci à se faire autant que leur leader et patron.
Et, selon une source basée à Paris, ils devraient envisager avec sérénité leur concert du 9 octobre car, tout présage déjà un succès le jour-J. Plaise au Ciel.