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2 nuits avec The Daredevil Christopher Wright...

Publié le 05 octobre 2010 par Mikatxu @crystalfrontier
2 nuits avec The Daredevil Christopher Wright...
J'attendais cette date avec impatience ! J'avais été emballé par le premier album de The Daredevil Christopher Wright, ce trio venu de Eau Claire, Wisconsin. Pop, folk, fou et sage à la fois, ces concerts à Bordeaux ont vraisemblablement pris un peu forme à Barcelone, où Benjamin (du label Almost Musique) et Julien (de Babylone Promotion) ont noué contact : 4 mois après, le passage du groupe à Bordeaux était une réalité, qui s'est déclinée en deux soirées...
2 nuits avec The Daredevil Christopher Wright...
La première a eu lieu directement chez Julien, qui avait copieusement rempli son chez lui le temps d'un concert en appartement. Comme pour Evening Hymns et Leopold Skin, les "barrières" avec les musiciens qui disparaissent sont le point fort de ce genre de soirée, mais au-delà de la disponibilité des Américains, il y a eu un tour de force de leur part. Ils se sont brillamment sortis du dépouillement imposé, de l'acoustique et de l'absence de micros. Il y avait quelque chose de magique à voir ces trois gars, à quelques milliers de kilomètres de chez eux, chanter presque a cappella des titres aussi forts que "War Stories", "The Daredevil Christopher Wright" ou "Acceptable Loss", ainsi que des nouveaux titres (comme l'excellent "Animal of Choice"). Les harmonies vocales n'en ressortaient que mieux, le charisme de Jon est apparu évident, et l'inventivité de Jesse à la "batterie" donnaient à la fois l'impression d'un set bricolé, mais qui s'est toujours magnifiquement tenu.
Une vidéo home-made de "A Conversation About Cancer", pas mal du tout en termes de qualité :

Quitte à être à Bordeaux, autant enchaîner sur un "vrai" concert, et donc le lendemain, c'était la cave du Saint-Ex qui a accueilli ces jeunes gens. En 1ère partie, c'était le retour à Bordeaux des excellents General Bye Bye, pour un set compact, qui est vite passé (c'est bon signe), et qui, après les ajustements de son, s'est montré très convaincant, avec un Philippe toujours accroc au kantélé, et s'il fallait ressortir un titre, ce serait alors le nouveau "Maths & Physics", qui devrait figurer sur l'EP à venir ("Blood on my Keyboard"). Vraiment un très bon moment, une fois de plus. Et donc après, on retrouvait les trois gars de TDCW : qu'ajouter de plus ? C'était différent,au moins aussi bien, ce qui est déjà en soi magnifique. Plus péchu, forcément, les interprétations se rapprochaient plus de celles du disque, avec ses moments de bravoure ("A Conversation About Cancer", absolument épique, et je me répète mais l'une des chansons de l'année), ses moments d'émotion brute ("Stewardess") ou plus grinçants ("War Stories", "East Coast"). Toujours avec le sourire, ils ont offert plus d'une heure de plaisir aux amateurs d'indie-folk première classe. The Daredevil Christopher Wright a beau être un gang casse-cou, ils ne semblent pas près de chuter, et c'est très bien ainsi.
Le MySpace du groupe / la chronique sur POPnews / l'interview

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