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Autoportrait d’un artiste chinois

Publié le 06 octobre 2010 par Myarts

Représentation du soiCe soir nous vous parlons de moi, de nous et d’eux en art.

« Ouf! »

;-)
C’est ce dont nous sommes dits dans la tête en ce moment. Certains soirs après une longue pause de billets, c’est particulièrement difficile comme là. Le moteur semble tourner dans le vide. La tête en coton, les mots se poussent en criant « Fuyons! Fuyons! Y a rien par icitte! » et les idées comme des moustiques par les temps qui courent, rares ou simplement : Eurk! Capoute, il fait ben trop frette!

Déjà octobre.

De l’autoportrait d’un artiste chinois ce soir, il s’appelle Zhang

Artiste chinois
Huan, vit et travaille à New York. Sa renommée outre-mer a fait retirer son nom de la liste de Persona non grata de son pays d’origine. Depuis, il travaille aussi à Shanghai.

Que pouvions-nous dire sur lui tout en restant simple, bref et sans fioriture?

Les performances artistiques de Zhang étaient fort mal perçues et reçues à ses débuts en Chine. Il avait donc la police à ses trousses. Il était presque eurk capoute! Si on trouvait Lady Gaga excentrique et scandaleuse avec sa robe de chair, imaginons maintenant un jeune se dit artiste en faisant des simagrées, se montrait nu en

Autoportrait d'artiste chinois
public dans l’empire du Milieu. Paf! Il s’est fait éjecter de chez « eux» , et se trouve parmi « nous»  en Amérique.

Zhang Huan racontait que du coup, on s’intéressait à lui et de ses manifestations; on commanditait ses performances dans les rues de New York. Et son « moi»  se transformait, se questionnait et se montrait avec exubérance et subtilité. Ses performances l’avait alors mis sur le diapason artistique new yorkais. Et pouf! De nouveau, il est accepté chez lui ou son « moi parmi nous»  mais chez eux.

Auparavant, l’art de se représenter exprimait parfois une douleur de vivre au moyen de la peinture sur toile, nous sommes arrivés au temps que certains artistes sont allés à utiliser leur corps comme support et matière pour représenter un similaire de souffrance de vivre. Il reste maintenant à décoder ces mots sur son corps pour percer la barrière de la langue et de culture pour comprendre si ce questionnement de soi est-il tout aussi véridique que l’oreille coupée de Van Gogh ou cette colonne brisée de Frida.

Voilà tout, pour le moment.

Zack dort déjà paisiblement. Nous nous sommes dits mais pourquoi nous donner du mal. Le sommeil fait ses toc toc dans la tête… ben coudonc, déjà personne.


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