Deux Bourgognes blancs.

Par Daniel Sériot

Deux vins blancs de Bourgogne ont été dégustés et bus au cours de repas pendant les vacances d’été. Comme d’habitude, ils sont été goûtés sur une durée d’environ 36 heures, avec conservation dans un réfrigérateur. Le premier vin a été servien accord mets/vin, il a accompagné un foie gras poêlé à la crème de pâtissons. Le second vin a été dégusté essentiellement pour lui-même, sans recherche d’accord mets/vin

Bouchard Père et Fils : Meursault Perrières 2006

La robe, de couleur jaune pale est brillante, l’olfaction est nette, précise, engageante, avec au premier plan des arômes de fleurs de vignes, de poires, de pêches, d’agrumes(citron)et des notes de tilleul, de miel, et de légère vanille. Le vin se montre charnu en attaque, et prend de l’ampleur et de la densité, dans un centre, d’une belle pureté aromatique, un rien joufflu, mais l’acidité gustative « mûre »donne du pep au vin dans une finale étirée très persistante, pure dans son dessin, fraîche, parfumée, avec une ébauche de complexité prometteuse, minérale (pierreuse et saline) dans les ultimes sensations. Lors de la deuxième dégustation l’élevage s’est estompé. Noté 17,5

Roulot Meursault : Les Tillets 2007

La robe, de couleur jaune clair est lumineuse, le nez, d’ une bonne intensité évoque les fleurs, (vignes et chèvrefeuille), les fruits blancs et le citron frais, avec des notes d’élevage, Le vin est à la fois finement charnu et tendu dès la mise en bouche, les sensations sont ascendantes, les fruits sont frais et mûrs. Une belle colonne acide « mûre» soutient le vin, dans un milieu de bouche, aux saveurs expressives, la finale, très persistante est fraîche, allongée, précise, avec une dominante de citron (très légère amertume), de fines épices et des notes salines. Noté 16,5

Daniel