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les nourrices sous Louis XIII

Publié le 10 octobre 2010 par Dubruel

 

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Les nourrices des bébés de la noblesse sous Louis XIII

 

Ambroise Paré puis Jacques Guillemeau, chirurgien de Sa Majesté avaient énuméré les qualités indispensables aux nourrices.

La nourrice idéale devait avoir plus de 25 ans et moins de 35.,

Etre mère de plusieurs enfants,

« se montrer bien saine »,

Bien carrée de poitrine et bien carrée d’épaules,

Ayant bonne et vive couleur,

Ni trop grasse, ni trop maigre,

La chair non mollasse, mais ferme,

Et qu’elle ne soit pas rousse.

Qu’elle est le visage beau,

Qu’elle soit brune de teint parce que le lait est meilleur que d’une blanche.

Il lui fallait être de bonne mœurs, sobre, gracieuse, sans se fâcher, ni courroucer

Car il n’y a rien qui corrompe le sang plus que tristesse et colère

Elle doit être chaste, sans désirer la présence de son mari,

Prudente, sage et avisée, devinant ce que demande l’enfant.

 Pour faciliter la poussée de la 1ère dent, la nourrice frottait les gencives douloureuses de l’enfant avec un doigt enduit de miel, de beurre, de cervelle de lièvre et de vipère, de lait de chienne mêlé à de la cervelle de porc.

 Contre l’incontinence d’urine le remède était la viande de porc-épic. Le poupon devait se régaler !

 On sevrait les enfants entre 18 mois et 2 ans. A cette occasion, le futur Louis XIII mangea un hachis de canard ( !)

 Autre remarque, qui pourrait être contemporaine : les parents (se mettaient en quête d’un bon parti très tôt, parfois vers les 7 ans de leur progéniture) ne faisaient attention qu’à l’argent, aux biens, et fermaient les oreilles à toute autre considération.

(Philippe Erlanger « la monarchie française 1515-1715 »)


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