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Die Hard 3: Une journée en enfer

Publié le 12 octobre 2010 par Olivier Walmacq

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Genre: action
Année: 1995
Durée: 2H10

L'histoire: John McClane est cette fois-ci aux prises avec un maître-chanteur, facétieux et dangereux, qui dépose des bombes dans New-York.

La critique de Eelsoliver:

Bruce Willis nous avait prévénu: si il y a un troisième "Die Hard", il faut que le scénario soit à la hauteur! Tout commence de la meilleure des façons. Dès les premières minutes du film, une bombe explose dans la ville de New-York.
A peine commencé, "Une journée en enfer" nous plonge d'emblée dans une atmosphère de peur, de tension et de terrorisme en tout genre.

Mais justement, c'est bien là tout le problème! Le scénario n'est juste qu'un prétexte à une série de scènes d'action toutes plus débiles les unes que les autres.
Indéniablement, cet épisode est le plus nerveux et le plus bourrin de toute la saga, ne laissant aucune place au spectateur pour souffler et se reposer.

Le film ne s'arrête jamais mettant McClane à rude épreuve. Pour réussir sa mission, il est accompagné d'un acolyte aussi ravagé que lui, le génial Samuel L. Jackson.
Les 2 acteurs forment un duo imparable et totalement déjanté. Du coup, on s'amuse beaucoup et on passe un excellent moment.
Soulignons également l'accent allemand pathétique et volontairement niaiseux de Jeremy Irons, incroyablement pervers dans le rôle du méchant de service.
Franchement, "Une journée en enfer" n'a aucun sens! Mais on n'en demande pas plus à un bon vieux "Die Hard"! Un bon vieux plaisir coupable.

Note: 15/20

La critique de ClashDoherty :

En 1995, John McTiernan revient aux fourneaux pour le troisième volet de la série d'action mythique Die Hard. Ce troisième volet, Une Journée En Enfer, toujours interprété par Bruce Willis et avec, ici, Samuel L. Jackson, Jeremy Irons, Graham Greene, Colleen Camp, Larry Bryggman, Anthony Peck, Nick Wyman et Sam Phillips, est indéniablement le meilleur film de la série  (qui devrait, logiquement, avoir un cinquième volet en 2012, selon Wikipédia et d'autres sites).
C'est également, selon moi, tout simplement le meilleur film d'action pure jamais réalisé, un film qui ne laisse strictement aucun temps mort aux spectateurs et se permet, de plus, le luxe d'être hilarant (mais pas involontairement), avec des dialogues irrésistibles qui défilent à la chaîne et sont, depuis, devenus aussi cultes que le film et la saga.

Le film, dont une fin alternative se trouve sur l'édition DVD collector (Simon Gruber, parvenu à échapper à la police, coule des jours heureux en Europe, mais McClane le retrouve, et le force à jouer à la roulette russe...qui gagne, à votre avis ?
Allons, rappelez-vous qu'il y à un quatrième Die Hard !), regorge donc de grands moments, et s'ouvre sur une scène apocalyptique, un grand magasin new-yorkais victime d'un attentat à la bombe. D'emblée, l'accent est mis sur l'action et sur le fait que cette action, violente (le film est parfois brutal), se passe en plein jour, dans tout New York, et, donc, sera incontrôlable et imprévisible.
Un fou furieux se faisant appeler Simon, et qui décide de jouer à "Simon Says" (en VF, J"acques A Dit") avec McClane, pourtant mis sur la touche en raison d'un alcoolisme chronique (et qui n'est pas dans son meilleur jour, dans le film). S'ensuit une série de séquences explosives (traversée de Central Park en voiture, explosion dans le métro, etc, etc).

Certes, la première heure est meilleure que la seconde : le jeu de piste de Simon, qui fait courir McClane (et son acolyte d'un jour, Zeus Carver, honnête commerçant noir de Harlem ayant des préjugés contre les Blancs et qui aurait mieux fait de ne pas trop s'approcher de McClane) à travers toute la Gross Pomme, est jubilatoire, drôle, musclé et tendu comme un string de deux tailles trop petites.
Une fois le gros oeuvre achevé, après l'attentat du métro, on apprend ce que veut Simon, et, d'ailleurs, on le découvre physiquement (Jeremy Irons, excellent, surtout qu'il n'est pas habitué à ce genre de films - je précise que son accent allemand est certes un peu moyen, mais l'acteur est anglais, après tout). Et on découvre qu'en fait, Simon Gruber, frère du terroriste Hans du premier film, veut juste braquer la réserve fédérale américaine de New-York, en toute quiétude, en envoyant les flics de la ville fouiller les écoles de la ville à la recherche d'une bombe qu'on soupçonne à 50% de ne pas exister (mais il y a quand même un doute). McClane et Zeus seront deux contre toute la bande à Simon, et la seconde partie, toute aussi explosive (mais moins grandiose), achève le film en fanfare.

Mais Une Journée En Enfer est un sommet du film d'action, le meilleur cru du genre devant Piège De Cristal (presque ex-aequo, mais quand même derrière, de peu je l'accorde) et Volte/Face de John Woo. Voici le trio de tête en terme de films d'action.
Revu dernièrement à la TV (dimanche dernier sur TF1), Une Journée En Enfer, un de mes films de chevet, reste vraiment, avec ses dialogues cultes et jubilatoires (Hé, c'est qui, le 21ème Président des USA ? - Va niquer ta mère ! ou Tu fais exprès de foncer sur les gens comme ça ? - Heu, non...pas totalement...), avec ses scènes d'action non-stop franchement bien foutues, avec ses personnages jubilatoires, avec son rythme effréné et son ambiance décalée, Une Journée En Enfer, donc, est THE chef d'oeuvre et de la saga, et du genre ! Aucune autre note que celle que je donne ne saurait convenir au film, du moins en ce qui me concerne. 

Note : 20/20

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