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Jacobo Machover, Cuba ou L'aveuglement coupable, éd. Armand Colin. Avec Eduardo Manet. Vendredi 15 octobre à 19h à la librairie

Publié le 14 octobre 2010 par Slal

Paris, Place de l'Estrapade, octobre 2010

Vendredi 15 octobre à 19h
à la nouvelle librairie El Salón del libro, 21 rue des Fossés Saint-Jacques. Paris 5e (Près du Panthéon).
Rencontre avec Jacobo Machover pour la sortie de son livre Cuba : l'aveuglement coupable, éd. Armand Colin, accompagné d'Eduardo Manet , qui vient de publier Quatre villes profanes et un paradis, éd. des Busclats clic et Les trois frères Castro, éd. Ecritures.
Jacobo Machover, Cuba ou L'aveuglement coupable, éd. Armand Colin. Avec Eduardo Manet. Vendredi 15 octobre à 19h à la librairie
L'auteur dénonce la vision tronquée d'un certain nombre d'intellectuels français et étrangers, de cinéastes ou de politiques sur la révolution cubaine. Il décrit, preuves à l'appui, les erreurs de ces individus qui n'en ont retenu que la part romantique, sans voir les exécutions sommaires, les privations de liberté, la censure dictatoriale qu'elle a entraînées.
Né à la Havane, Jacobo Machover est maître de conférences à l'université d'Avignon et professeur à l'École supérieure de gestion de Paris. Il a récemment publié Cuba : mémoires d'un naufrage et La face cachée du Che clic .
Dramaturge, cinéaste et écrivain né en 1930 à Santiago de Cuba, Eduardo Manet a quitté son île natale en 1968 pour s'installer à Paris. Prix Goncourt des lycéens pour L'Île du lézard vert (Flammarion, 1992), prix Interallié pour Rhapsodie cubaine (Grasset, 1996), il est l'auteur de nombreux romans et récits, parmi lesquels La Mauresque (Archipoche, 2009) et Un Cubain à Paris (Écriture, 2009)
Jacobo Machover, Cuba ou L'aveuglement coupable, éd. Armand Colin. Avec Eduardo Manet. Vendredi 15 octobre à 19h à la librairie
Les cinq récits de ce recueil nous entrainent avec humour et fantaisie dans des villes qu'Eduardo Manet revisite avec sa verve d'écrivain et son regard de cinéaste. Boston, Agadir, Londres, Irun et Hendaye ou ce village indien, perdu dans la jungle, sont plus que le décor d'histoires d'amour, de rupture, de jalousie, de meurtre ou d'initiation. Violence dans le Boston chic ; révélation mystique au-dessus de la Tamise ; passion aux portes du désert ; aventure trouble aux frontières du Pays-basque ; naïveté salutaire des terres indiennes encore vierges... Après un demi-siècle de théâtre et de romans, Eduardo Manet revient aux récits : un pur plaisir.
Jacobo Machover, Cuba ou L'aveuglement coupable, éd. Armand Colin. Avec Eduardo Manet. Vendredi 15 octobre à 19h à la librairie
« Il est mort. » L'ex-colonel José Antonio Montes, jadis officier du ministère de l'Intérieur, n'a pas besoin d'en dire davantage à Salvador Ferrer, dit « Salva », ex-président du comité de défense de son quartier.

« Il est mort. » À Cuba, depuis un demi-siècle, ce « il » suffit à désigner Fidel Castro. L'annonce ne sera officielle qu'à midi, mais José est au courant depuis 4 heures. Il a fallu cette nouvelle pour rapprocher les deux hommes, après vingt ans de brouille, dans une villa décrépite de La Havane. C'est que Salva, révolutionnaire malgré lui, est le beau-frère de José. Et que ses enfants étaient des « dissidents »...

Penchés sur une tasse de rhum pour y lire leur passé, José et Salva revivent un demi-siècle d'histoire cubaine. Histoire triple, à l'image des frères Castro, si proches et si différents. Fidel, pharaon embaumé dans l'effluve de ses cigares. Raúl, alias « Petite Musaraigne », dévoué serviteur de son aîné. Et puis Ramón, le plus ancien, « un type incroyable, qui contribue à une cause en laquelle il ne croit pas ». Un vieux copain d'enfance et de saoulerie, aussi...

Trois frères, trois Parques qui n'ont cessé d'emmêler le destin des héros d'Eduardo Manet, campés sous le soleil trompeur d'une révolution dont ce roman est la chronique vive et désabusée.


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