Pour le reste tout est à peu près bon. Nous sommes arrivés samedi. Ce qui veut dire que depuis ce jour nous ne faisons rien d'autre que déballer, ranger, jeter, ranger, déballer, acheter, acheter, ranger. D'ici le début de la semaine prochaine, il est fort probable (souhaitable) que tout rentre dans l'ordre. Qu'on ait un chez nous. Qu'on puisse reprendre le quotidien et les trucs en cours. Les étagères remplies sur les bons murs. Les livres organisées dans les bonnes étagères. Les rideaux coupés aux bons endroits. Ce genre de trucs.
Ces premiers jours à vivre à Y. dans l'Essonne sont particuliers. Parce que cela fait plus d'un an à présent qu'H. et moi vivons ensemble, or j'ai parfois l'impression qu'il s'agit de notre premier appartement. Que les deux mois à Morlaix et les dix passés à Nuggets City en réalité ne comptent pas. Et la grosse semaine passée à Sainté qui n'arrange rien. L'impression de quitter la ville, les amis, la famille à nouveau. Impression agaçante parce que je la sais forcée.
Je n'ai pas envie de résumer cette dernière semaine (pourtant hautement fournie). Simplement me laisser couler dans l'air autour pour enfin reprendre le cours de mes occupations. Profiter un minimum du mois d'août avant qu'il ne se termine. Et régler les détails administratifs encore en plan. Remplir un dossier de demandes d'APL. Postuler pour tel job à l'ANPE. Ce genre de trucs.
Et reprendre (et terminer) Qu'est-ce qu'un logement avant de trop m'excentrer de l'oeil du cyclone. Et Coup de tête dans la foulée. Et puis tout le reste et un peu plus encore.