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A temps plein

Publié le 17 novembre 2007 par Menear
De nouveau sur « Coup de tête » depuis cette semaine (il était temps), je me suis mis dans l'idée de plaquer contre les pages du blog ce planning tacite et autoritaire qui me soumet et me contrôle durant ces phases d'écriture pure (pure, oui) ; ce planning qui dans ma tête fait grossir l'impératif catégorique au rang de couteau sous la gorge. Je n'exagère qu'à peine. Bref, un planning qui grosso modo ressemble à ça (ça peut varier d'une heure, en plus ou en moins, ça peut se décaler, ça peut être bousculé par quelque imprévu surnaturel, comme par exemple aller faire les courses, (et oui)) et que je poste quand même, bien que ça ne serve probablement pas à grand chose et malgré les plagiats de certains qui me piquent mes idées avant même que je les applique (dingue ça !)...
7h30 : Trouver la force de se détacher brusquement de l'oreiller et de son attraction naturelle et se mettre sur ses deux jambes et se lever. Premier geste de la journée : gratouiller M. Lapin entre les noreilles. Deuxième geste de la journée : allumer l'ordi.
7h30 – 8h30 : Déjeuner en silence ou bien sur fond de France Inter, la tête dans l'écran de l'ordi, à parcourir les nouveautés et les actualités du Netvibes et de ses flux. Vérifier, lire et éventuellement répondre aux mails. Vider la file de modération de Spamplemousse, aussi (et ça prend du temps !).
8h30 – 9h : Douche avec France Infos qui résonne dans la salle de bain jusqu'à ce que l'eau chaude devienne bouillante puis froide. Râler parce que y a plus d'eau chaude, avec France Infos qui résonne toujours dans la salle de bain, mais un peu moins fort.
9h – 10h : Lire, avec cahier bleu (anciennement vert) à portée de main, et de stylo.
10h – 12h : Écrire (premier tiers).
12h – 13h : Manger, parler, souffler : coucou, salut, comment c'est passé ta journée, tout ça, tout ça. Et toi ? Oh, la même chose qu'hier et avant-hier, à la minute prêt. Variante éventuelle, si je mange tout seul : je Friends.
13h – 13h30/14h : Lire, avec cahier bleu toujours à portée de main.
13h30/14h – 15h30 : Écrire (deuxième tiers).
15h30 – 17h : Pause. Pause voulant dire, la plupart du temps, des corvées déguisées : vaisselle avec Arctic Monkeys dans les oreilles, repassage en regardant Friends et puis grignoter, aussi, éventuellement.
17h – 19h : Écrire (troisième tiers).
19h – 21h30 : Souffler un peu (ras le bol, en général) : écrire des billets potentiels pour le blog, si le temps le permet. Manger, encore (mais pas trop, ceux qui me connaissent savent), un Family Guy, deux quand vraiment on peut pas s'en empêcher, lire un peu plus pourquoi pas et puis la série en cours (X-Files, en l'occurrence).
21h30 – 22h30 : Relire, corriger et arranger le travail de la journée.
Après 22h30 : Souffler pour de bon, reprendre un bouquin si j'en ai encore le courage, brancher la play ou MSN sinon (et encore : j'ai même pas dépassé le tiers de Chrono Cross depuis que je m'y suis remis !). Et puis enfin : aller dormir, quand tout est fini. Derniers gestes de la journée : éteindre l'ordi et gratouiller M. Lapin entre les noreilles ?
Voilà à peu près le planning draconien que je m'impose pendant ces phases là (ça s'est imposé pour la première fois il y a trois ans, pour mon roman foiré « Point d'interrogations », je reproduis depuis ce schéma qui fonctionne). Bien sûr, il y a des variantes, des changements intempestifs, des jours plus forts et d'autres moins productifs. Mais grosso modo, à une heure près, c'est ça. Et la règle de trois (d'où les « tiers » d'écriture) qu'on s'impose en même temps, plus ou moins sans le savoir : trois moments dans la journée pour écrire, trois pages par « moment », neuf pages à l'arrivée (entre sept et douze, en réalité). Et trois moments pour lire, également, trois fois trente pages, grosso modo (moins si c'est Proust, plus si c'est un bouquin Actes Sud). En général : ce rythme là, je le tiens trois semaines, un mois, grand maximum. On verra pour cette fois là. Sans ça, évidemment, sans ce programme tacite que chaque jour je m'impose sans y penser et en ne pensant qu'à ça, je ne produis rien. Indispensable, par conséquent.
Note : aujourd'hui, journée off, en revanche. Trucs à faire en parallèle (préparer les destinations futures, par exemple), et puis des recherches à produire, pour « Coup de tête », encore, et qui manquent à l'appel. Dès demain : s'y remettre.

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