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Mécanismes Episode 15 (Fractale I)

Publié le 14 mai 2007 par Menear
Finalement, contrairement à ce que j'ai pu croire la semaine dernière, l'épisode 15 de Mécanismes, premier volet du dyptique final, est bien prêt dans les temps : un mois tout pile après la mise en ligne du précédent. Le rythme de la série reste fidèle à lui-même, mais il se peut fort bien que le Groënland tant attendu finisse par pointer le bout de son nez... Depuis le temps qu'on en parlait ! Bref, ce premier volet sera completé par l'épisode 16 qui, je l'espère, devrait être prêt dans quinze jours (je m'y mets dans la foulée). D'ici là, n'hésitez pas à prendre connaissance des avancées d'Arto Pizzetti et des mystérieux évènements qui l'entourent (waw, c'est avec ce genre de phrase qu'on donne envie de lire la suite !!). Mais avant cela, l'habituel...
Résumé des épisodes précédents :
L'enquête menée par Arto Pizzetti et Erin Bakura semble toucher à son terme. Le témoin mystérieux qu'ont révélés plusieurs indices a été démasqué en la personne de Luca Pacioli, lui-même personnage clé de la première saison de Mécanismes. Pizzetti, lâché seul dans un Paris hostile, demeure pourtant impuissant face aux pressions et autres manipulations du Ministère de la Défense, qui semble vouloir protéger Pacioli, mais également le mystérieux Capitaine Scott auprès de qui le médecin s'est rapproché. Pizzetti, qui vient d'essuyer un séjour en prison, sait pertinemment que Pacioli se trouve (ou se cache) au Groënland, dans une base militaire française, mais la Défense ne le laisse aucune marge de manoeuvre. C'est ce moment que choisit Maryse Bastie, l'inventrice, pour proposer à Pizzetti un marché : ils se rendent ensemble au Groënland si l'enquêteur ne s'occupe ni des agissements de l'état français au Groënland, ni du Capitaine Scott. Pizzetti accepte et se prépare à enfin apercevoir le bout du Groënland, depuis si longtemps espéré...
Mécanismes Episode 15 (Fractale I)

Le départ du Scarweather intervint dans la nuit clandestine et ombragée du port parisien. Lentement et sans bruit, les vaguelettes que la carcasse métallique de notre embarcation provoqua vinrent onduler jusqu'à se fondre dans la masse croissante des eaux futures. Celles-là même qui, une longue traversée plus tard, devaient nous conduire jusqu'aux terres glacées et paroxystiques du Groënland. Nous regardâmes tous la progression fluide et glissante du navire vers les eaux magistrales de l'océan qui se présentait à nous. Comme un trône que l'on me proposait, je m'apprêtais à m'élever sur elles pour y être sanctifié.
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