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Mécanismes Episode 10 (Ce silence dans le vacarme)

Publié le 17 décembre 2006 par Menear

Le voilà, un peu en retard, certes (à peine plus de semaines, et puis de toute façon je m'en fous :P), mais il est bien là, le dernier épisode de Mécanismes pour 2006, c'est à dire le dixième en tout. On est presque à la "mi-saison", c'est à dire qu'il serait peut être temps que l'intrigue se développe un peu... Pas de bolle, j'ai une vision assez... lente de la situation, donc tant pis pour les amateurs d'action s'il y en a ! Histoire de vous replonger dans l'intrigue, justement, je vous laissez avec le traditionnel "Previously on Mécanismes !"

Résumé des épisodes précédents : Arto Pizzetti et Erin Bakura enquête sur la mort suspecte de Paul Blanchet dont l'affaire, qui datte de trois ans, n'a toujours pas rendu son verdict. Après avoir interrogé leur unique suspect, l'inventrice Maryse Bastie, Pizzetti rejoint sa collègue pour une visite surprise au seul témoin indirect du meurtre, une chanteuse/danseuses/autre exilée à Armeville (St-Etienne !). C'est grâce à son interrogatoire que les deux enquêteurs pourront, ou pas, avancer dans leur enquête...

Bonne lecture ;) !

C'est une poignée de main académique mais non dépourvue de chaleur qui marqua les retrouvailles des deux enquêteurs, Arto Pizzetti et Erin Bakura, une dizaine de jours après leur séparation au Kommissariat d'Offenburg. Pizzetti était assis confortablement sur la banquette arrière d'un taxi. La porte arrière gauche était ouverte, ce qui permit à Bakura de s'y engouffrer à son tour. C'est à ce moment là qu'eut lieu la poignée de main. Erin Bakura referma ensuite sa portière et le taxi démarra, quittant du même lieu le parking de la gare de Châteaucreux. Le temps était gris mais il ne pleuvait pas. Le taxi tourna à gauche après un premier carrefour, puis il continua tout droit. Erin Bakura se tourna sur sa droite, de manière à faire face à son collègue.
- Le sténographe n'est pas avec vous ?
- Non... On avait besoin de lui à Offenburg alors je l'ai laissé repartir. Vous avez dû vous croiser...
- Oui, sans doute... Vous savez où c'est ?
Pizzetti acquiesça en souriant. Il sortit une petite carte rectangulaire de l'intérieur de son manteau, carte qu'il tendit à sa collègue allemande. Sur cette carte, l'inscription « Rouge » avec, comme illustration, l'esquisse d'une femme à moitié dénudée. Bakura sourit et lui rendit la carte. Dehors, le paysage défilait lentement. Des façades ternes, des devantures de magasins aux peintures écaillées, des arbres dénudés.
- A part se planquer, dit Bakura, je ne vois pas ce que cette fille pourrait faire à Armeville...

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