Magazine Culture

Elliott Smith, XO

Publié le 15 octobre 2006 par Menear

Elliott Smith est un chanteur que j'ai découvert grâce au (fabuleux) film de Sam Mendes, American Beauty. Il y chantait la chanson de fin, une superbe reprise de Because, des Beatles. Cette chanson m'avait de suite bouleversé, vous comprendrez pourquoi si vous l'écoutez... Enfin bref, l'autre jour, je suis tombé sur le dernier album d'Elliott Smith, un album posthume : From a basement to the hill, pour 9.99€ seulement, qui m'a donné envie de vous parler du bonhomme. Sauf que je ne vous parlerais pas de cet album là mais de XO (eh oui, faut pas chercher...)

Elliott Smith, XO

XO, c'est le tout premier album d'Elliot Smith que j'ai osé écouter. D'abord je ne m'attendais pas à grand chose, c'était juste un nom, comme ça, une voix agréable et c'est tout. Et puis dès la première écoute... Ca s'est précisé. J'ai découvert une pop/folk extrêmement agréable quoi qu'assez banale en apparence. J'irais même jusqu'à dire qu'au début, je ne comprenais pas pourquoi j'adhérais à cette musique en particulier. Ce qui est toujours un peu perturbant, surtout me concernant, moi qui a souvent tendance à tout m'expliquer à tout comprendre. Ce sont avant tout des chansons simples et légères (pas de grandes envolées de 7 minutes ici). C'est une rythmique discrète, ce sont des mélodies agréables et des textes vifs et précis : des paroles qui semblent assez banales aux premiers abords mais qui sonnent justes (« I'm never gonna know you now, But I'm gonna love you anyhow », chante-t-il dans Waltz #2). En un mot, les chansons de XO apportent leur lot d'émotion. C'est tout ce qui importe.

L'album est presque intégralement en acoustique, on ne trouve pas l'ombre d'arrangements électroniques mais on s'en fout complètement, la voix superbement touchante de Smith compensant largement ce que certains pourraient considérer comme un manque d'innovation instrumentale, on va dire ça comme ça. On y retrouve des chansons phares, merveilleusement interprétée et très forte en émotion, comme par exemple Independence Day (rien à voir avec le film du même nom) ou Everybody Cares, Everybody Understands. Et puis, quand on regarde (écoute) plus en profondeur, ce sont d'autres titres qui se détachent du lot, comme le très touchant Waltz #2 dont j'ai déjà parlé précédemment. Pareil pour le très étrange A question mark, chanson destructurée au refrain assez répétitif mais superbe : « You know, I don't, I dream... », sans oublier les très doux Oh well, okay ndet I Didn't uerstand. Evidemment, cette sélection n'a absolument rien d'exhaustif...

Bref, tout ça pour dire que Elliott Smith en général et que XO en particulier est tout indiqué pour vous faire passer un très bon moment, tout simplement, à écouter pour n'importe quel occasion puisqu'en un mot et bien c'est simplement superbe ;) .

PS : J'ai rajouté à la Oblue Radio quatre titres dont trois d'Elliot Smith : Waltz #2 et A question mark tirées de XO et Because dont j'ai parlé en début de billet. Je vous propose également l'excellente chanson de fin du film The Virgin Suicides, Playground Love, signé Air. Enjoy !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Menear 147 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine