Et si enfin j'allais avoir droit à une année vraiment sympathique et agréable en Lettres Modernes, cette fois-ci ? Idée folle voire complètement inimaginable il y a quelques semaines seulement, je commence en fait à me demander si elle n'est pas fondée... Pourquoi ? D'abord parce que nous avons droit à beaucoup de cours que l'on choisit nous-mêmes, ce qui tranche vivement avec les canoniques et crispants cours habituels qu'on se coltinait encore en première et deuxième année. Et puis surtout, parce que les profs sont beaucoup plus cools et agréables. Débarrassé du pénible devoir de nous enseigner un savoir indispensable, une méthodologie incontournable, on dirait qu'ils sont plus souriants et surtout, surtout, qu'ils prennent plus de plaisir dans leurs cours. Ce qui nous donne des heures vraiment intéressantes (après deux ans, il était temps) et où même la Littérature du XVIème siècle parvient à devenir un minimum agréable (c'est dire !).
Moins de boulot, également, ou en tout cas j'en ai l'impression, puisque le calendrier du semestre ne laisse entrevoir « que » six devoirs à rendre, dont deux exposés à deux. C'est largement gérable, d'autant plus que chacun nous a laissé comprendre que la notation serait cool, voire franchement donnée.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, malgré quelques petits soucis d'emploi du temps à la con, avec des trous un peu partout, mais c'est finalement mineur. Seul point noir, le latin et une nouvelle prof complètement, euh, comment dire... Hum... Bizarre... Et un oral de latin prévu pour la fin du semestre, également, qui me fait toujours autant rire.
Et si, pour une fois, cette année s'annonçait agréable ? Et si, même, j'arrivais à écrire régulièrement malgré les cours ? Réponse d'ici le mois de mai...
