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Lancement collectif : 42 auteurs

Par Venise19 @VeniseLandry
Lancement collectif : 42 auteursJe l’ai promis de vous glisser deux mots sur le sprint de ma présentation de 42 auteur-es, et bien sûr que dans mon cas, deux mots égalent deux cents. Minimum !
Je vous raconte. Nous arrivons au Salon du livre de l’Estrie un peu avant 18 h, nous nous dirigeons vers le kiosque de l’Association des auteurs (AaaCe), très bien situé cette année, occupant un coin et plus espacé que l’an passé. Ce n’est pas un luxe si l’on considère la quantité d’auteurs exposés, la majorité des maisons d’édition en ont rarement autant. Marsi s'installe, prenant la place de July Giguère qui finissait une séance de dédicaces pour son recueil de poésie « Rouge, presque noir ». Pour les deux ; aucune visite, aucune vente. C’est que le Salon était, à cette heure, assez désertique. Pendant que Marsi attend sa visite bien calé dans un fauteuil bas, tout petit derrière sa table, et qu'Hélène en charge du kiosque se désâme pour attirer les visiteurs, je suis partie à la recherche de la Salle Alfred Desrochers. Arrivée trop tôt, pas un chat, que le technicien au fond de la salle, je rebrousse chemin, reluquant au passage des kiosques pleins de livres et vides de monde. Je retrouve Marsi en discussion animée avec Mylène Dumas-Gilbert, une fidèle au poste, campant presqu’au Salon, tellement elle tient de séances de signature dans diverses maisons d'édition.
Bientôt 19 h, je retourne à la Salle, empressée de vérifier ma longue liste de huit pages avec Francine qui avait monté les fiches Lancement collectif : 42 auteursde chaque auteur accompagné d’une photo de leur œuvre sur écran géant. En fait, c’est cette liste que j'ai mise à ma main (et à ma vue !) qui m’a sauvée du bafouillage et des hésitations et m’a permise de m’abandonner à la salle et aux écrivains qui se levaient quand je les nommais. L’assistance a vite compris que les applaudissements iraient aux écrivains présents, pas les absents, ce qui fait que la cérémonie s’est vu accélérée. On m’avait demandé de ne pas outrepasser 45 minutes, et même 30 si possible, j’ai accompli le tout en 18 minutes ! On m’en a félicité puisque la cérémonie a commencé 15 minutes plus tard. On attendait, entre autres, le photographe .... Le photographe improvisé, nul autre que mon Marsi qui est arrivé à la rescousse palliant au fait que personne n'avait d'appareil photo. Une fois mon homme assis dans l’assistance, il ne pouvait plus rien m’arriver ! J’attendais mon tour, en écoutant le discours de la présidente, Suzanne Pouliot, assise confortablement sur un sofa sur la scène, ce qui m’a aidé grandement à rester calme. Comme si j'étais dans mon salon !
Heureusement que le lancement des 42 auteurs s’est déroulée prestement, puisque les deux présidents de jury des six oeuvres finalistes, trois pour le Prix Alfred-DesRochers :
Les chevaux approximatifs - un hommage aux formes de Michel Garneau
Feu blanc – Contes de la lune d’Éric Gauthier
Nous ne vieillirons pas de Patrick Nicol
Et trois pour le Prix Alphonse Desjardins :
Le tombeau de Carlo Michelstaedter de Jacques Beaudry
Le féminisme québécois raconté à Camille de Micheline Dumont
Archiver l’anarchie : le Capital de 1969 de Jacques Julien
ont tous deux donné une appréciation étoffée de chacune des œuvres en lice. Mais, ilLancement collectif : 42 auteurs fallait des gagnants et les derniers furent les premiers !
Prix Alfred-DesRochers : Nous ne vieillirons pas de Patrick Nicol
Prix Alphonse Desjardins : Archiver l’arnachie de Jacques Julien
Fait assez cocasse, Jacques Julien (à gauche sur la photo) a déjà été le professeur de littérature de Patrick Nicol (à droite).
* * *
Malgré ma fierté d'avoir sorti mon épingle du jeu, je suis partie bien désolé du manque de dynamisme que j’ai cru percevoir dans ce Salon du livre de l’Estrie ce soir-là ... un vendredi quand même ! L’utilité d’un Salon à notre ère est une toute autre question et certains dans le milieu se la posent.

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