The Runaways de Floria Sigismondi (Biopic sexe, drogue et rock'n'roll, 2010)

Joan Jett est une adolescente un peu perdue, mais elle aime une chose : le rock'n'roll. Un soir, elle reconnait le producteur Kim Fowley. Elle l'aborde et lui dit qu'elle fait de la guitare. Il imagine tout de suite un groupe inédit : un groupe de rock composé uniquement de fille. Il va recruter au chant Cherie Currie qui deviendra l'icône du groupe. Mais la vie de rock star n'est pas aussi rose que la presse veut nous faire croire, surtout lorsque son milieu familial est en partie détruit. Cherie va devoir gérer entre la pression médiatique et de Fowley, ainsi que sa culpabilité d'avoir laissé sa soeur et son père alcoolique.
Cette histoire raconte l'histoire du groupe glam The Runaways qui a sévi entre    1975 et 1979. Ce groupe était porté par Kim Fowley qui avait déjà fait connaître The Stooges, Kiss ou Slade. C'était un management à la manière Malcolm McLaren, c'est-à-dire que c'est lui qui a choisi les membres et l'orientation qu'il allait prendre. Il avait toute puissance sur les filles.
On replonge dans le milieu rock subversif des années 70 et son slogan "sex, drug, & rock'n'roll". The Runaways collait à l'univers des groupes prépunks et glam tels David Bowie, MC5, The Stooges... Le groupe a eu une carrière éphémère, qui a posé une petite pierre au monde du rock post 68, sale et pervers. Le groupe n'est pas connu des jeunes générations - j'étais de ceux là avant le visionnage du film. En revanche, la carrière de Joan Jett - avec différents groupes - a laissé plus de trace grâce à "Bad Reputation" et surtout au titre mondialement connu : "I Love Rock N Roll".