Primeval

genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 2007
durée: 1h35

l'histoire: Au plus profond de la jungle africaine, un monstrueux crocodile menace la vie des tribues locales. En apprenant son existence, des reporters américains décident d'aller capturer la créature. Mais au coeur d'un pays ravagé par la guerre civile, le saurien s'est habitué au goût de la chair humaine.

la critique de Eelsoliver:

Si les films avec des requins sont nombreux, le genre crocodile compte également de nombreuses séries B, plus ou moins de qualité. Pour le moment, la référence se nomme Solitaire, renommé En eaux profondes, depuis sa sortie en dvd.
Primeval s'inspire d'une histoire vraie. L'action se déroule donc en Afrique au milieu d'une guerre civile.

Soucieux de respecter les véritables événements, le réalisateur, Michael Katleman, se concentre donc sur la situation et les enjeux économiques du pays.
Paradoxalement, c'est à la fois la qualité et le défaut de Primeval. Certes, le film de Katleman a au moins le mérite de proposer un fond intéressant mais s'enterre également dans certains bavardages et dans certaines longueurs inutiles.

De ce fait, le crocodile de service passe au second plan. Ce qui est tout de même un peu gênant pour un film de genre. Dommage, car pour une fois, les acteurs sont bons, Dominic Purcell en tête.
Mais le saurien, plutôt bien réalisé et vraiment impressionnant (c'est un véritable monstre !), apparaît rarement. Mais lorsqu'il le fait, il décime tout sur son passage.

Certaines séquences se révèlent efficaces. Pour une fois, la fin (que je ne dévoilerai pas ici) est surprenante. Une équipe de journalistes s'est mis en tête de retrouver la créature et de la photographier. Mais le carnage commis par le crocodile les aménera à vouloir l'affronter, et ce, au péril de leur vie. Pourtant, malgré des qualités évidentes, Primeval reste une petite déception.
En effet, le film de Katleman possédait vraiment le potentiel pour devenir le meilleur film du genre. En l'occurrence, ça reste seulement un cru honnête.

Note: 11/20