Il faut reconnaître à Sarkozy une profonde connaissance de la subjectivité des rats. Il les attire avec virtuosité. Peut-être a-t-il été rat lui-même ? En 1995, quand, trop préssé d'en venir aux choses ministérielles sérieuses, il a trahi Chirac pour Balladur ? En tout cas, trouvant les usages d'Etat de la psychologie du rat, il mérite un nom psychanalythiquement fameux. Je propose de nommer Nicolas Sarkozy "l'homme aux rats". Oui, c'est juste, c'est mérité.
Alain Badiou, De Quoi sarkozy est-il le nom (Crconstances, 4), Lignes, 2007