Le spectacle sera une fable sur l’Autre, sur sa différence, le malaise qu’il engendre d’abord, les réactions d’hostilité, de répulsion et de fascination. Puis les échanges véritables que suscite ensuite l’entrée dans le dialogue et le recul que donne la prise de conscience de la relativité des regards et des cultures.
Scène 1 : affolement à Lilliput un jour de grand vent... Le « géant » est échoué sur le sable de la plage. Il est inconscient. Le village de Lilliput est situé à quelques kilomètres de lamer mais le vent fort emporte des objets légers qui appartiennent à Gulliver. Ces objets arrivent au-dessus de la ville et des Lilliputiens témoins décrivent avec leurs yeux de Lilliputiens ces « objets volants non identifiés ». Exemple du chapeau p46.
Scène 2 : la plage et l’encerclement du géant... Le peuple de Lilliput descend jusqu’à la plage et découvre le naufragé. Ils l’attachent. Jubilation et « danse de totem » autour de Gulliver.
Paroles violentes et discrimination de la grande taille. Imaginez des métaphores dégradantes pour désigner les parties du corps vues par le regard moqueur des Lilliputiens.
La scène du « vide poche » (inspirée du chap1 : p38-39). Après la « kermesse » du peuple, les « sages du pays » interviennent pour calmer « l’escalade » et mettre de la raison dans la découverte de cet « autre » qu’ils ne parviennent pas eux non plus à identifier. Une ambassade de scientifiques est désignée pour vider les poches. Ils y découvrent de drôles d’objet dont ils ne comprennent pas la fonction. Que trouvent-ils dans les poches du géant ? Comment identifient-ils ces objets qu’ils ne connaissent pas forcément ?