Sur la route
Douce détresse de l’automne,
des abois très lointains,
une échauffourée de nuages, comme un remuement
de souvenirs qui se cachent.
Et la lisière des peupliers pour donner figure
à la lumière qui va venir.•
Les paysans, le pays
Acharnés sur les labours, oui mais
la récolte n’est pas engrangée, notre vie
non plus n’est perdurable, les enfants
périront comme les pères-grands, la mort,
avec la terre est là, d’origine,
pour chauffer de nouveaux épis,
qui donneront vie,
ceux-là cessent.
André Frénaud, Nul ne s’égare, précédé de Haeres, Poésie/Gallimard, 2006, p. 107 et 143.
contribution de Tristan Hordé
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