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Album BD : Barracuda de Jean Dufaux et Jérémy

Par Manuel Picaud

Album BD : Barracuda de Jean Dufaux et JérémyAu cœur des Caraïbes

Les histoires de pirates sont à la mode comme si notre société avait besoin de rêver à ces brigands de haute mer pour lutter contre une forme d’injustice et aiguiser sa quête d’aventures. Citons en particulier les Pirates de Barataria ou Black Crow chez Glénat, le Diable des Sept mers ou Gitans des Mers chez Dupuis, Vent debout chez Casterman et évidemment Long John Silver chez Dargaud. La nouvelle botte secrète de Dargaud est Barracuda. Cette nouvelle série prévue en trois tomes est écrite sur mesure par Jean Dufaux pour son « protégé » Jérémy. Ce jeune dessinateur belge d’à peine 26 ans a commencé comme coloriste dans la série Murena aux côtés de Philippe Delaby, déjà des lettres de noblesse.
Album BD : Barracuda de Jean Dufaux et JérémyVoici ce jeune prodige aux commandes d’un univers plein d’aventures à bord du Barracuda, le navire du pirate Blackdog. On va suivre les mésaventures de Raffy, fils de ce dernier ainsi que de Maria Del Scuebo, jeune noble espagnole et son serviteur Emilio, tous deux vendus comme esclaves à Puerto Blanco après que leur navire ait été pris à l’abordage par les pirates . Evidemment, dans toute bonne histoire de ce genre se cache un trésor : ici un énorme mais maléfique diamant du Kashar. Très vite l’histoire va quitter la mer des Caraïbes pour révéler la vie sur terre tandis que le Barracuda va reprendre le large sans les protagonistes…Album BD : Barracuda de Jean Dufaux et JérémyComme il l’explique en préface, Jean Dufaux s’est nourri sur cette thématique de nombreux romans, films et albums auxquels il veut rendre hommage. Il choisit néanmoins un point de vue original en se concentrant sur les destins complexes des trois jeunes protagonistes restés à terre. L’album décrit ainsi la vie sur l’île de Puerto Blanco avec ses règles, ses intrigues, ses jeux de pouvoir, mais aussi le système de l’esclavage. Autant de ressorts qui en font une série qui vont combler un large lectorat. Jérémy livre des planches superbes, aux personnages bien campés et décors soignés, qu’il a bien sûr mis en couleurs dans une palette épurée.
Album BD : Barracuda de Jean Dufaux et JérémyCe premier tome contient en outre un carnet de dessins et fait l’objet de plusieurs versions dont un tirage spécial par Canal BD à 1.500 exemplaires (prix 17,00 €) et un tirage de tête édité en 400 exemplaires par BD Must (prix 125,00 €).A lire sans hésitation.
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Barracuda
- T.1 : Esclaves - de Jean Dufaux et Jérémy - Dargaud – 29 octobre 2010 - 13,50 € ou 17,00 € (édition Collector)

Barracuda
- T.1 - Extraits des planches 1 et 2 en couleurs et 2 au trait encré
© Jean Dufaux et Jérémy / Dargaud

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LES COMMENTAIRES (1)

Par Silverblade
posté le 17 novembre à 18:19
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Après lecture de ce premier tome je suis assez déçue de Mr Dufaux, venant d'un scénariste qui nous à servis "Les rapaces" et "Jessica Blandy" ont était en droit de s'attendre à mieux.

Etant un grand amateur d'histoires de pirates je n'y ai vu que des choses vu et revu dans "Barbe rouge" (le pirate redoutable qui est en réalité un vrai papa gâteau) et "Les passagers du vent(personnes obliger de se traverstire pour suvivre).

De plus j'ai relever quelques petites incohérence:

-Pas de date au début, je sais c'est pas grand choses mais ça aurai était bien de savoir à quel année commence l'histoire ne serai ce que pour le côté historique.

-Le pirate nommé Blackdog, black voulant dire noire je cherche toujours quelque chose de noir chez cet homme à la peau blanche, cheveux blanc et yeux bleu, même son manteau est bleu. Avec un nom pareil je m'attendais à un pirate noir de peau, ou vêtu tout de noir ou encore avec une grande barbe noir à la limite.

-La réplique "pas de pitié pour personne jamais" et dite en premier lieu par Raffy le fils de Blackdog mais quelques page plus loin c'est l'une des prisonnière qui la sort!!(alors qu'elle n'était pas là au moment où Raffy lancait cette réplique). Est ce qu'au 18ème siècle c'était une réplique à la mode comme "wazza" dans les années 90?

-Et pour finir le coup de grâce, l'histoire du diamant maudit qui est l'objet des convoitises de Blackdog me rappel l'histoire du trésor maudit de Cortez de "Pirates des caraibes". Avec le génie de Dufaux on aurai aimer un peut plus d'origninalité.

Bref on à plus l'impression que Jean Dufaux nous à fait une histoire de pirates parce que c'est à la mode en ce moment et qu'il se repose beaucoup sur ses lauriers.

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