Ranma et son père arrivent au dojo d’un de leurs amis. Ranma doit épouser l’une des filles, afin de reprendre le dojo. Mais le père et le fils cachent quelque chose. Au contact de l’eau froide, Ranma se transforme en femme et le père en Panda. Devant cette particularité, c’est Akane qui est choisit pour épouser Ranma. Mais les deux ne l’entendent pas de cette oreille.
Manga de la célèbre Rumiko Takahashi, à qui l’on doit Maison Ikkoku ou encore Inu Yasha, Ranma fait parti de ces animes qui ont bercé notre enfance.
Comment oublier ce jeune homme qui se transformait en femme au contact de l’eau froide et de sa bande de joyeux drilles. Bien entendu, je ne m’intéresse qu’au manga car je voulais le fin mot de l’histoire. L’histoire, parlons-en. On pourrait dire quelque part qu’il s’agit souvent du point faible de la mangaka. En effet, quand on voit le nombre de tomes et le scénario, on se dit « mais comment peut-elle arriver jusque là? ». Car honnêtement, il n’y a pas grand chose, mis à part un nombre d’histoires indépendantes incalculables, des quiproquos et des personnages à foison. Est-ce un mal? Oui et non. Oui car vu la durée du manga, on aurait peut-être aimé lire un peu plus de choses liées à « l’histoire centrale », je veux parler de la relation entre Ranma et Akane. Non car après tout, ce n’est pas non plus ce que j’attends de Rumiko Takahashi. Dans Maison Ikkoku, ca venait à manquer cruellement mais Ranma 1/2 est beaucoup plus léger et drôle.
Je mettrai peut-être un bémol sur la fin, qui n’en est pas une. Je ne m’attendais pas non plus à une fin carrée mais au moins, à quelque chose s’en rapprochant. Or j’ai la désagréable impression d’avoir une fin avortée. Ce n’est pas rare certes, mais après 38 tomes, je souhaitais un tout plus abouti. Est-ce un choix ou un désir de la mangaka? Pourtant, les derniers tomes ne sont pas mal ne soi et reprennent le côté fantastiques des sources maléfiques, d’où surement une déception encore plus forte. J’avoue que ca m’a surpris car habituellement, la mangaka réussit bien ces fins (encore que j’attends celle de Inu Yasha).
Les personnages sont nombreux et variés. Beaucoup s’avèrent secondaires comme Ukyo, Shampoo, et d’autres sont presque inutiles, comme Mousse ou Kodachi (qui finit presque par disparaitre). Le fait que tous gravitent autour du couple Ranma/Akane est très réussi et constitue la pierre centrale du manga. Il y a beaucoup d’amour à sens unique et quelques amours inavoués. Shampoo est ma préférée dans le lot car elle incarne un peu l’opposée d’Akane. La première avoue sans mal son amour et ne le cache pas du tout, tandis que la seconde passe son temps à le fuir et se persuader alors que ca crève plus ou moins vite les yeux (surtout dans la 2ème moitié). Akane est une héroine assez classique finalement, sauf peut-être son coté grosse brute. Perso, je la préférais avec ses cheveux longs.
Ranma est un héros lui aussi assez commun: fort, un peu con, ayant une capacité unique à se mettre dans des situations toujours plus farfelues. Son duo avec Ryoga apporte une bonne dose d’humour, même si je le trouve moins employé au fil des tomes. Lui aussi est un peu bêta mais de manière plus drôle (surtout son manque de sens de l’orientation). Ah non, mon préféré, c’est le panda ^^ J’avoue que ce personnage m’a fait beaucoup rire, avec ses pancartes écrites à la vitesse de l’éclair, son lâcheté sans borne et ses magnifiques techniques d’arts martiaux.
Un manga qui ne se veut pas plus qu’un divertissement et qui y réussit bien. Et puis, ca fait toujours plaisir de se replonger dans ces aventures un peu loufoques.