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Benjamin Siksou : à mi-chemin entre Jean-Paul Belmondo et Robert Pattinson

Publié le 31 octobre 2010 par Milega

ben7Leïla (titre à l'international de Toi, moi, les autres, en salles en France en février 2011) vu par la presse italienne :

Un grand merci à Audrey Estrougo de donner une image différente de la France grâce à son film. Traduction approximative (merci google translator) d'un article dans la presse italienne :  "Ces dernières semaines, la France a été au centre de nombreuses controverses en raison de sa politique de rapatriement des immigrants illégaux. Beaucoup de protestations dans le pays et au sein de l'Union européenne, mais le gouvernement français a agi à sa manière. Nous sommes heureux, cependant, de savoir qu'au-delà des Alpes, tous les français ne pensent pas comme leur gouvernement.  "Leila" est un bel exemple de ce que peut être l'ntégration. La réalisatrice Audrey Estrougo raconte en musique une histoire d'amour entre Gabriel, un français de classe moyenne supérieure et Leila, d'origine nord-africaine, qui veut être avocat et se bat pour les droits des sans-papiers avec pour toile de fond un Paris insolite. Cette comédie musicale avec des implications sociales montre  une population française de plus en plus multiethnique. Et si la musique, des morceaux mélodieux chantés par les «Français», chorale, joyeuse et pleine d'espoir et ceux des «immigrés», semblent marquer une différence, le film insiste vraiment sur l'importance de la culture de l' «Autre» et montre qu'on peut surmonter les préjugés, qu'on peut vivre ensemble, en harmonie."

source : http://film.35mm.it/leila-2010/recensioni/115057.html

Plus de détails sur le film (ne pas lire si vous ne voulez pas en savoir plus que ce que nous avons déjà dit sur ce blog) :  

Leila, une comédie musicale politique au son du hip hop La belle Leila (Leila Bekhti) est une étudiante de droit d'origine arabe qui a grandi dans un Paris métissé et pluriethnique. Gab (Benjamin Siksou) est un fils à papa (son pèere est préfet de police) paresseux et capricieux qui va bientôt se marier. Ces deux personnages n'ont rien en commun, et c'est pour cela qu'ils sont parfaits l'un pour l'autre. Le film qui les met en scène, Leïla d'Audrey Estrougo, est parfait pour l'ouverture de la section Alice Nella Città du Festival de Rome placée sous le signe de la comédie musicale, et ce jusqu'au générique de début du film, qui scintille façon Broadway sur fond de vie parisienne. Tandis qu'il se balade dans la Ville Lumière à bord de sa décapotable, Gab renverse le petit frère de Leila. Rien de grave, mais c'est une bonne excuse pour proposer de les accompagner aux urgences où, comme dans un film de Jacques Demy (mais sur le ton d'un Christophe Honoré), Gab commence à faire à la jeune femme une cour assidue sur fond de musique des années 60 et 70. La comédie musicale est devenu le genre par excellence des contes modernes. À ce propos, quand les amis de Leila voient le brave jeune homme pour la première fois, l'un d'eux s'étonne ("Mais c'est un bourgeois !"), ce à quoi un autre répond : "Quel genre de prince charmant serait-il s'il n'était pas bourgeois ?". Comme dans tous les contes, il y a ici une espèce de sorcière, interprétée par Cécile Cassel : quittée deux semaines avant son mariage, elle a quelque raison d'être "irritée". Cependant, au lieu d'insister sur les "intermittences du coeur", le film évoque des grands thèmes : l'immigration, les rixes avec la police, la protestation des sans-papiers. Ce sont des sujets graves mais un peu étoffés par les 87 minutes seulement que dure le film. Cette durée réduite ne suffit pas tout à fait à tout englober : numéros musicaux (dont les plus étonnants sont ceux de hip-hop, un thème assez vaste pour que la réalisatrice lui consacre tout un documentaire, Encore un printemps), variation moderne de l'histoire de Roméo et Juliette et engagement social – un engagement qui domine à la fin avec quelques minutes de rhétorique soignée et, à travers des images d'archives, de légitime indignation.
source : http://cineuropa.org/newsdetail.aspx?lang=it&documentID=153077   Benjamin Siksou ? A mi-chemin entre Jean-Paul Belmondo et Robert Pattinson source : http://www.supergacinema.it/eventi/roma-filmfest/10/1907-leila-alice-nella-citta-in-concorso.html  Gab, un jeune étudiant d'une riche famille parisienne, tombe amoureux de Leila, une belle étudiante en droit, maghrébine, très impliquée dans la lutte des immigrés clandestins. Leur amour va se développer malgré les difficultés et les obstacles d'une société qui fait tout pour les empêcher. Une fable musicale dynamique  dans une ambiance romantique et contemporaine de la France des années 60 et 70, sur fond de manifestations pour les droits des sans-papiers à Paris qui ont abouti à l'occupation de l'église de Saint-Bernard. Avant la salle de projection Petrassi, le 30 Octobre, un groupe de danseurs a interprété une chorégraphie de Leila. Le groupe fait partie de la Onlus Ali a été fondée il ya cinq ans grâce à l'obstination d'Angela Cocozza, une chorégraphe et danseuse active dans le travail social qui a commencé - avec des enfants d'origine essentiellement non-italiens - un itinéraire à travers le hip-hop, véritable ballet de danse urbaine. source : http://www.mymovies.it/film/2010/leila/   L'histoire de Leila qui peut être dit en quelques lignes : Gab est un étudiant proche de l'obtention de son diplôme, fils d'une famille bourgeoise. Il partage son temps entre ses études et sa vie au sein de la jeunesse dorée de Paris. Una venir brillant de jeune homme privilégié se dessine mais le destin va en être autre avec sa rencontre avec Leila, une belle jeune fille française d'origine nord-africaine. Leila entre brusquement dans la vie et le cœur de Gab, qui tombe amoureux au premier regard de la douce jeune fille, étudiante en droit, attachée à la cause des sans-papiers.  Leur amour (invulnérable et sincère) va à l'encontre des moeures d'une  société hypocrite et raciste avec une bande-son  des années 60 et 70. Bien que l'intrigue semble simple, le film ne l'est pas du tout. Plein de matière avec le problème des sans-papiers France que Nicolas sarkozy tente de résoudre de manière très contestée, la réalisatrice Audrey estrougo n'en est pas à son coup d'essai. Dans son premier film Regarde-moii, il était déjà question de racisme et d'adolescence. Leila est un film spécial (par opposition à la comédie musicale simple des États-Unis) car il se présente comme un film musical adolescent mais est plus un questionnement sur le l'immigration illégale car c'est  précisément le problème des sans-papiers, problème qui prend exemple sur la célèbre histoire des immigrants illégaux qui, le 28 juin 1996, occupent l'église de Saint-Bernard pour protester contre les mauvais traitements infligés aux immigrants, les conditions dans lesquelles ils ont été forcés de vivre et d'exiger la régularisation des tous les «sans-papiers». Apparemment, la situation n'a pas changé et, vu ce qui s'est passé en France récemment, semble même être pire. (...) Au-delà des questions d'actualité, Leila est un très bon travail, peut-être pas novateur, mais certainement courageux, auquel une seule chose peut lui être reprochée :  il pourrait être encore plus audacieux au regard des événements récents en France. Pour sûr, cependant, la réalisatrice a le mérite d'avoir essayé et, de toute façon, a réussi  créer une œuvre agréable à volontiers regarder."  source : http://www.close-up.it/spip.php?article6266 "Mon producteur m'a demandé de faire une version de Roméo et Juliette" -  raconte Audrey Estrougo, réalisatrice de 27 ans "j'ai accepté à une condition : faire une histoire d'engagement social, questions qui sont très proches de mon cœur." (...) «Nous sommes un pays des droits de l'homme et Sarkozy devrait se souvenir." (...) Audrey Estrougo ne se sent pas trop proche de son compatriote Jacques Demy, malgré le fait d'avoir réalisé une comédie musicale. (...) Sortie en France le 23 février, Leila n'a pas de distributeur italien, mais ne devrait guère avoir de problème pour en trouver un. source : http://news.cinecitta.com/dossier/articolo.asp?id=7713

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