Magazine Afrique

Werrason : La star la plus populaire de la RDC

Publié le 01 novembre 2010 par Africahit

« Techno Malewa suite et fin », la sortie annoncée pour la mi- décembre. Cet opus sortira en deux volumes dont un générique et sept chansons par volume. Cet album de Wenge MMM est composé des chansons de Kakol (2), Miel, Héritier, Capuccino, Ali Mbonda, Elliot Mondobe, « Eboa Lottin », Café Rhum, Fabrice et Werrason (4).

Comme on le sait, Werrason et son groupe, Wenge Musica Maison Mère, viennent de passer un fructueux séjour à l’Est de la Rdc où ils ont livré une série de productions à Bukavu et à Goma.

Le « Roi de la Forêt » a encore, une fois de plus, démontré à la face du monde qu’il demeure et reste la star la plus populaire du pays.

Homme de masse, Werrason a même conquis Kadutu, le célèbre quartier considéré comme la zone Rouge de Bukavu.

Selon des sources sur place, le « Phénomène » a fait une démonstration de force en mettant la difficile population du quartier Kadutu dans sa poche. Même le Gouverneur était très inquiet de la descente de Werrason dans ce quartier où même les politiciens ont peur d’y faire leurs actions.

« L’Ambassadeur de la paix », Noël Ngiama Makanda, a prêché la paix et a maîtrisé ce public aux nerfs surchauffés. Toul le monde a enfin dansé au rythme de « Techno Malewa » et de « Lelelelelele ».

Même exploit à Goma où à la fin de son séjour, le chanteur a visité les femmes et enfants victimes des viols, orphelins et veuves victimes des guerres injustes. Avec sa musique, l’Ambassadeur de la paix, Noël Ngiama Makanda a joué des « concerts de consolation » à l’Est du pays. Félicitations !

Après leurs productions à l’est du pays, le « Roi de la Forêt » et son groupe ont regagné Kinshasa mardi dernier.

Signalons que la sortie de l’album « Techno Malewa suite et fin » vient d’être annoncée pour la mi- décembre. C’est avec cet opus que les nombreux fans de Werrason fêteront la Nativité et la Saint Sylvestre.

D’après le directeur technique Yankee, l’album « Techno Malewa suite et fin » contient 14 chansons et 2 génériques.

Cet opus sortira en deux volumes dont un générique et sept chansons par volume. Cet album de Wenge MMM est composé des chansons de Kakol (2), Miel, Héritier, Capuccino, Ali Mbonda, Elliot Mondobe, « Eboa Lottin », Café Rhum, Fabrice et Werrason (4).

Présentation de l’ouvrage « Musique populaire et société à Kinshasa »

Le lundi 18 octobre a eu lieu dans les installa tions du Commissariat Général au Cinquantenaire, une grande matinée culturelle entrant dans la cadre de la présentation d’un ouvrage collectif intitulé Musi que populaire et société à Kins hasa  : Une ethnographie de l’écoute ».

Ce livre, d’une portée historique incontestable, a été diligenté par le Professeur Yoka Liye Mudaba, Docteur es lettres à Paris Sorbonne il, enseignant à l’Institut national des arts (Ina) et Bob White, professeur agrégé au Département d’anthro pologie de l’Université de Mon tréal au Canada.

Initié par ces deux imminents professer  le projet a bénéficié de la contri bution des auteurs culturels de renommée que sont le Profes seur Yoka Liye Modaba, le Pro fesseur Bob White, le Profes seur Thierry Landu Mayamba, le Professeur Lupwishi Mbuyamba, Serge Makobo diplômé en com munication sociale de l’Institut facultaire des Sciences de l’information et de la Communication  (Ifasic) et chroniquer de musique, Jean Liyongo Empengele, as sistant à la Faculté des Scien ces Sociales à l’Unikin, Jean Claude Diyongo, Assistant à l’Ina, option Gestion culturelle; John Nimis et Dodou Madouda.

Dans Ce livre, par exem ple, Serge Makobo à deux cha pitres. U parle « des identités générationnelles à travers la musique congolaise » et aussi « des artifices qui bousculent les moeurs à Kinshasa.

A travers cet ouvrage, les auteurs ont voulu faire une ap proche ou mieux un lien entre ce que représente la musique dans la société congolaise.

Pour réussir leur mission, ils ont procédé, de 2003 à 2006, à un sondage dans tous les milieux de Kinshasa. Ces enquêtes, en fait, consistaient à demander au public qui est le consommateur attitré de cette musique et non les musiciens eux-mêmes et même pas des journalistes.

A la fin de ce travail fouillé, on est arrivé à établir un top 100, c’est-à-dire une sorte de hit-parade qui leur a permis de regrouper 300 chansons sur les 3.000 re tenues. Ces données là ne sont pas venues des auteurs de ce livre mais plutôt du public.

En menant cette en quête sur le terrain, les auteurs de « Musique popu laire et société à Kinshasa » s’adonnaient aussi à pren dre des notes référentielles selon les méthodes anthro pologiques et on a voulu Valoriser cette recherche d’autant plus qu’il en restait aussi quel ques trous.

Des focus ont été organisés, c’est-à-dire chercher à prendre des décisions de groupe en faisant parler les vieux et les jeunes, les hommes et les femmes, ceux qui aiment la musique religieuse et ceux qui raffolent la mondaine afin de faire ainsi participer tout le monde à la réalisation de ce projet.

Sur la dernière page de cet ouvrage on voit une photo des vieux en train de parler de la musique à Yolo dans la com mune de Kalamu.

Cela démontre, à suffi sance, comme nous l’a si bien fait comprendre Serge Makobo. La musique chez nous à une valeur inexplicable. Elle représente beaucoup pour chaque individu et, de ce fait, chacun a essayé de raconter ce qui lui est arrivé dans la vie mais, en utilisant comme repère la musique... Des récits de vie qui ont permis aux auteurs d’écrire leur livre.

Le prof Yoka Lye, lui dans cet ouvrage, a rencontré la magie créa trice et suggestive de la musique congolaise à travers sémiologie qu’il enseigne à l’Institut Na tional des Arts de Kinshasa, c’est-à-dire à tra vers les signes du temps et les signes, tout court, dans leur diversité et leur poly sémie.

(avec Visa et l'Avenir)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Africahit 4465 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte