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Le Café Du Pont

Publié le 01 novembre 2010 par Olivier Walmacq

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Genre : Comédie dramatique

Année : 2009

Durée : 95min

L'histoire : Printemps 1947, sud-ouest de la France. Pierrot, la douzaine d'années, est le fils d'un couple tenant un petit café, le Café du Pont, dans un charmant petit village. Il est né dans cette ambiance chaleureuse qui est celle d'un petit bistrot villageois, qui a connu à la fois le bonheur et la douleur (l'Occupation, la guerre)...

La critique de ClashDoherty :

Réalisé en 2009 par Manuel Poirier (Western), Le Café Du Pont a fait pas mal parler de lui à sa sortie il y à quelques mois (en août dernier). Adapté d'un livre de Pierre Perret basé sur ses souvenirs d'enfance (et portant le même titre), Le Café Du Pont est, et c'est depuis indiqué sur l'affiche, très librement adapté du livre du chanteur.
Interprété par Bernard Campan, Cécile Rebboah, Sergi Lopez, Sacha Bourdo et (les enfants), Thomas Durastel et Julien Demarty, le film est une évocation plus que légère des souvenirs d'enfance de Perret, selon l'avis même du chanteur.

Pierre Perret, en effet, s'avouera catastrophé après avoir vu le film, pour lequel il n'a quasiment pas été consulté. Il dire ne rien retrouver (ou si peu) de son livre, de ses souvenirs, dans ce film qui, pourtant, se veut une adaptation de son livre.
Mis à part cette polémique, il faut bien dire que Le Café Du Pont, peut importe si on a ou non lu le livre de Perret (je ne l'ai pas lu, et ce n'est pas dans mon intention, car je ne suis pas très fan des livres de souvenirs d'enfance de ce genre ; et ce film ne m'a franchement pas donné envie de juger par moi-même si la polémique lancée par Perret est justifiée ou non, même s'il n'y à pas lieu de contester que si l'auteur du livre lui-même dit que le film ne l'adapte pas, c'est qu'il doit avoir une bonne raison de le clamer), est mauvais.

Bernard Campan, d'ordinaire assez bon acteur, est ici en pilote automatique, comme Sergi Lopez et les autres acteurs/trices. La réalisation est ordinaire, et le scénario, plat comme une anguille sur laquelle on aurait fait passer un convoi de 38-tonnes transportant des A-380.
Il ne se passe rien. Tout y est prévisible (la sale époque de l'Occupation, le rationnement ; la Libération, la liesse ; les parties de pêche dans l'étang, les clients habitués, les bals populaires, la musique d'accordéon, les ambiance très populo années 50...).
Ce film ressemble à plein d'autres films se passant à la même époque, mais en nettement moins bien. En version nulle, même. Il suffit de voir la bande-annonce, incroyablement cheap et old school, très kitsch, pour juger de l'ampleur de la catastrophe.
Alors je ne sais pas si Perret a eu raison de gueuler vis-à-vis du traitement infligé à son livre, mais ce qui est sûr, c'est que ce film est raté.

Note : 03/20

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