On avait baissé les lumières, allumé quelques bougies et laissé la liseuse donner le ton de la soirée. Une ambiance feutrée et intimiste dans laquelle notre artiste et nos invités allaient venir s’immiscer. Loheem, première venue, investit les lieux, fait connaissance avec notre chat, nous papotons, Laurent en profite pour prendre quelque clichés dans les couloirs de l’immeuble, qui prennent des allures de backstages.
Les arrivées s’égrènent les unes après les autres, au rythme d’une sonnerie qui retentit de manière régulière. On s’échauffe en buvant quelques bières et en faisant connaissance. Pour cette quatrième édition du concert à la maison, nous avions renouvelé notre parterre d’invités. De nouvelles têtes, beaucoup de proches, quelques curieux, même certains dont je ne connaissais pas les noms. Comme raconté dans l‘extraordinaire récit de Charles-Antoine, ce n’est que vers 22h25 que je réussis à saisir tous les intitulés.
Le casting était parfait. Les gens se mélangent, lèvent leur verre en même temps que la voix. Il y a un brouhaha joyeux et chaleureux qui précède le concert.
20h30 sonne et malgré quelques retardataires, je fais des gestes de géo pour signifier début le du show. Comme toujours, les plus rapides squattent le canapé, les autres s’assoient devant Loheem, qui sur sa chaise, pas loin de la cheminée, a des airs d’institutrice, prête à chanter quelques comptines.
Silence. Applauses. C’est parti.
Pendant presque une heure, Loheem nous enchante avec son set de chansons qui oscillent avec aisance entre le français et l’anglais. Je fais de temps en temps des allers retours entre le moniteur de ma caméra et les visages captivés et ravis du public, conquis.
Ca s’excite devant la reprise de Lady Gaga, on est sous le charme de ce cover so frenchie.
Loheem – Bad Romance cover from Thien Nguyen on Vimeo.
Le concert se poursuit, nous restons suspendu à ses lèvres et sa main qui gratte la guitare. Les morceaux se suivent, les uns, les autres, nous entraînent dans un univers pop-folk coloré. On en redemande. Le chat, insouciant, se balade, mange ses croquettes, s’assoient sur le cahier de l’artiste, zigzague au milieu du public. C’est sûr, comme nous il aime.
Je retiens, tout comme Charle’s, Matador, mais également la reprise de Holden, Ce que je suis.
Loheem – Matador from Thien Nguyen on Vimeo.
Loheem – Ce que je suis cover from Thien Nguyen on Vimeo.
L’après concert fut festif, plus que jamais.
Merci à Loheem d’être venue nous ensoleiller cette soirée. C’était chaleureux et rayonnant comme une belle journée d’été en plein automne.
Les heures qui suivirent, furent marquées par l’odeur des pizzas et du ploc splach plick des bouteilles que l’on ouvre trop vite.
Je m’excuse après coup auprès des voisins qui finiront sans doute par nous détester (pour info Charles, ceux là ne sont pas clandestins).
J’aime de plus en plus ces concerts à la maison, intimistes, qui permettent au public de venir échanger quelques mots avec l’artiste en toute simplicité.
Bien sûr, dans quelques années, on se souviendra encore de ces ambiances cordiales où les gens se rencontrent autour d’un verre et d’une découverte musicale pleine de surprise.
Une nouvelle fois, je ne peux que vous inviter à aller découvrir Loheem sur son Noomiz et sachez qu’elle sera en concert acoustique le 27 novembre prochain au Planète Mars. N’hésitez pas à aller lui faire un petit coucou. (voir l’event sur Facebook)
Et nous, he bien, on se retrouve le 4 décembre pour le prochain concert en appartement!
Loheem – Sweet from Thien Nguyen on Vimeo.
Loheem – Tell Me from Thien Nguyen on Vimeo.
Voir également les compte-rendus de :
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Jeu de briques
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Bubble