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Banditisme : Des armes et munitions saisies à Bekoko

Publié le 02 novembre 2010 par 237online @237online

Écrit par Mutations   

Mardi, 02 Novembre 2010 10:27

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Des individus en possession de pistolets ont été interpellés à Douala et mis à la disposition du tribunal militaire.
Dans la nuit du 20 au 21 octobre dernier, au lieu dit Bekoko, aux alentours de 23h, un conducteur de moto, Agbor Takou Joseph, 25 ans, tente de forcer le passage de la barrière de contrôle du Gmi N°2 de Douala. Pendant la manœuvre, le  passager à bord de la moto prend la fuite. Dans sa course folle, il laisse tomber  un pistolet de fabrication artisanale et deux munitions de calibre 12. Les éléments de police présents sur les lieux se lancent à sa poursuite. Il sera interpellé dans un bosquet quelques heures plus tard.
Ramené sur le lieu de l'incident, il est fouillé. Dans son sac, une cagoule et une lampe torche seront retrouvées. Interrogés, les mis en cause  indiqueront qu'ils viennent de Tiko dans la région du Sud Ouest. Ils tentent vainement de corrompre les policiers qui les ont interpellés pour assurer leur libération. Une source policière confiera en effet : «Contactée par le présumé malfrat, Mirabelle Esther Dogoué, sa copine est arrivée en possession d'une somme de 58.000 francs. Malgré tout, ils ont tous été conduits au Gmi n°2».

La division régionale de la police judiciaire pour le Littoral (Drpj) va se saisir du dossier, et le samedi 21 octobre dernier, une enquête a été ouverte. Et après avoir séjourné dans les cellules de la Drpj, les prévenus ont été déférés au tribunal militaire. Cette affaire intervient alors que le 12 août dernier, un pistolet automatique, un chargeur à munitions, deux pistolets de fabrication artisanale, huit munitions également de calibre 12, ont été saisis sur le même axe, Douala-Tiko.
Aristide Ekambi

Droit de réponse
Monsieur le Directeur de publication,
Vous avez, en page 5 dans votre publication n° 2766 du vendredi 22 octobre 2010, publié un article faisant la Une du journal et intitulé «Guerre ouverte entre Mebe Ngo'o et le Colonel Fuller».
Cet article fait état d'un prétendu conflit qui opposerait la tutelle de l'Office national des anciens combattants, anciens militaires et victimes de guerre du Cameroun (Onacam), représenté par S.E. Monsieur Mebe Ngo'o Edgard Alain, ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, au Directeur général de l'Office, le Colonel Alfred Fuller.
Dans cet article, votre journal, sans en apporter la moindre preuve, m'accuse d'opacité dans la gestion financière de l'office et distille malicieusement que j'aurais porté de graves accusations à l'endroit de ma tutelle, accusant le Mindef de manœuvres visant à paralyser l'institution dont j'ai la charge.
Vous me permettrez de m'inscrire en faux contre ces accusations sans fondements et peu orthodoxes, et tiens à apporter des éclairages sur ces deux points :
1- Se rapportant à L'opacité dans la gestion financière du directeur général
L'un des points à l'ordre du jour du conseil d'administration de l'Onacam a porté sur le projet de budget 2010. Les membres du conseil d'administration, après avoir pris connaissance des documents qui leur ont été présentés et suivi les explications du Dg Onacam, ont adopté à l'unanimité le budget 2010 en recettes et en dépenses à la somme de 379.260.382 Fcfa, en prenant acte de toutes les actions entreprises et en encourageant le directeur général à continuer dans le même sens.
2- Se rapportant aux accusations portées contre le président du conseil d'administration
S'agissant de ce point, je m'inscris totalement en faux contre les affirmations de votre collaborateur, tout en l'invitant à relire attentivement mon rapport moral présenté aux membres du conseil, où il est clairement établi que, depuis sa nomination comme ministre délégué à la présidence charge de la défense, notre Pca n'a posé que des actes positifs qui honorent la structure.
Faisant usage du droit positif et de la déontologie qui régissent le beau métier de journaliste au Cameroun , je viens par la présente, exercer mon droit de réponse, pour que la vérité soit restituée et mon honorabilité préservée, ainsi que celle du Pca de l'Onacam, Monsieur Mebe Ngo'o Edgard Alain.
Le Colonel Alfred Fuller
Directeur général de l'Onacam


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