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Martina Topley Bird - "The Blue Bird" 2008 Independiente

Publié le 03 novembre 2010 par Audiocity

Si vous avez l'habitude de vous ballader sur les blogs musicaux pour y découvrir de nouveaux artistes, ou simplement pour faire part de vos opinions sur les chroniques d'albums référencés, il y a de grandes chances pour que vous ayez déjà lu ou entendu parler de la musique de Martina Topley Bird, cette chanteuse anglaise dont le 3e disque "Some Place Simple" vient tout juste de paraitre en juillet 2010. En général les critiques sont bonnes et son public toujours enthousiaste à l'idée de retrouver les airs de pop modernes et attachants dont elle nous gratifie depuis maintenant 8 ans, seulement comme je ne l'ai pas encore écouté avec attention, il ne s'agit pas de vous en parler mais plutôt de profiter de l'occasion pour revenir sur son précédent album datant de 2008, "The Blue God". Cela tombe d'ailleurs très bien puisque certains titres comme "Phoenix", "Valentine" ou "Baby Blue", qui figurent sur son dernier opus acoustique, sont justement des réadaptations de morceaux déjà présents sur "The Blue God" (un dépaysement partiel induit par des productions plus intimes que précédemment).
L'histoire de "The Blue God" débute en 1995. Martina fait la connaissance du producteur Danger Mouse (de son vrai nom Brian Burton, déjà connu entre autres pour le très bon "The Grey Album" ou pour son travail avec Gnarls Barkley), et enregistre avec lui un premier titre dont le résultat leur semble suffisamment prometteur pour que tous deux acceptent de collaborer à l'ensemble du projet. D'un commun accord ils décident de se retrouver à Los Angeles courant 2007 et passeront 3 mois en studio à le mettre sur pied (ou plutôt sur bandes). Forts de leurs propres expériences et partageant le même goût pour l'innovation et l'anti-conformisme, ces deux artistes donneront naissance à un album éclectique où se rejoignent la nostalgie des douces mélodies de Martina et l'efficacité du son typique et chatoyant de Danger Mouse. Le résultat est assez singulier et trouvera peu de référents en matière de pop anglaise, laissant percevoir chez certains auditeurs l'arrivée d'une nouvelle icône du genre (je serai plus réservé). Au départ, le "buz" se crée rapidement par le biais d'internet, grâce notamment au myspace de Martina sur lequel elle poste régulièrement ses nouveaux morceaux pendant près de 8 mois, avant que celui-ci ne sorte dans le commerce en mai 2008. Il faut dire que le premier single intitulé "Carnies" qui tournait depuis mars avait suscité l'enthousiasme des critiques de tous bords. Ce mélange de piano chaud et rythmé sur fond de claviers un rien psychédéliques, et surtout la désinvolture presque enfantine mais très maitrisée avec laquelle se pose Martina avait tout pour annoncer un très bon disque et une nouvelle réussite pour cette enfant de Bristol. Il n'en fallait pas plus pour que, comme beaucoup d'autres, je prenne moi aussi mon mal en patience et attende bien sagement sa sortie imminante annoncée.
Entre pop acidulée et électro joyeuse, "The Blue God" devrait séduire un vaste public tant par la qualité de ses productions léchées que sur la forme assez simpliste mais indéniablement accrocheuse qu'il recèle. Avis aux amateurs.

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