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Fair Game

Publié le 03 novembre 2010 par Alyanec

Fair GameQui d’autre que moi pouvait passer son jour férié dans le lit avec une otite. Dieu merci à Vincennes, il y a un médecin de garde et grâce à lui je n’ai pas passé mon après-midi aux urgences. J’ai embarqué mon amoureux pour me tenir la main lorsqu’on m’a annoncé le verdict : otite, repos et restez au chaud ! Suite à cette infection : au lit avec des antibiotiques et des douleurs pénibles dans l’oreille droite. Mais ce soir, j’ai décidé de quitter mon lit qui sent les médicaments pour aller voir le monde. Et quand je me suis regardé dans le miroir j’avais des cernes aussi grandes que les poches de Monoprix ! La salle obscure du Premier au Gaumont me semblait la bonne planque. Dans le cas où j’avais à faire un petit somme, la faute à un tas de médicaments pris pour se soigner…je pouvais ronfler sans me faire remarquer.
Fair GameEt nous avons bien profité de fauteuils confortables pour regarder l’histoire vraie de Valerie Plame mise en images par Doug Liman dans FAIR GAME. Les déboires de cette femme qui a perdu sa crédibilité et son travail suite à la révélation de sa vraie identité par un journaliste de Washington. Agent de la CIA au département chargé de la non-prolifération des armes, elle dirige secrètement une enquête sur l’existence potentielle d’armes de destruction massive en Iraq.
Son mari, le diplomate Joe Wilson, se voit confier la mission d’apporter les preuves d’une supposée vente d’uranium enrichi en provenance du Niger. Mais lorsque l’administration Bush ignore ses conclusions pour justifier le déclenchement de la guerre, Joe Wilson réagit via un éditorial dans le New York Times déclenchant ainsi la polémique…

Pour tout vous dire, nous n’étions pas nombreux dans la salle et nous allons rester encore moins nombreux car à la moitié du film quelques spectateurs sont partis. Comme quoi, avoir Naomi Watts et Sean Penn, un bon scénario et une belle histoire ne suffit pas. Malheureusement il y a une bonne partie du film qui est très lente et qui n’apporte pas grand-chose au récit. Si vous ne vous accrochez pas, vous allez partir de la salle. L’absence de belles images et de beaux cadres fait que le film reste plus proche d’un reportage que d’un grand film. Durant toute la longueur du film j’avais une seule envie : que le réalisateur pose sa camera sur un pied et qu’il fasse un plan fixe. Eh bien, je n’ai pas eu beaucoup de chance car pour traduire l’instabilité du couple, il utilise la camera épaule. Du coup, vous avez assez souvent l’impression d’avoir mal à la tête.Fair GameSean Penn, malgré la justesse de son travail reste assez plat et presque à part en tant que personnage dans l’histoire. Naomi Watts du haut de ses tenues « intello », reste correcte par son interprétation, mais elle ne nous touche à aucun moment. Malgré le travail fait sur le silence et la discrétion de ce couple, qui est réel finalement, quelque chose ne fonctionne pas. Dommage car nous sommes face à des acteurs très bons, qui ont beaucoup travaillé leur interprétation mais le problème reste le réalisateur. Probablement qu’il n’a pas su faire le choix de couper dans la première partie ce qui fait qu’on rentre dans l’histoire au bout d’une heure. 
En conclusion, si vous aimez Sean Penn ça vaut le coup d’y aller sinon vous allez perdre votre temps. J’ai juste envie de dire que l’histoire est très touchante mais que malheureusement elle est très mal mise en images.

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