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Le verdict...

Publié le 04 novembre 2010 par Stev
LE VERDICT...LE VERDICT...Comment ne pas vouloir mettre à l'honneur la conclusion de ce qui est le principal événement mode de notre capitale ? Le Modo Brussels, rebaptisé cette année, avec une toute nouvelle équipe, nous a prouvé qu'il était possible d'aller plus loin, de montrer à l'ensemble de la communauté mode que Bruxelles n'est pas une capitale de seconde zone. Les talents sont bien là, la créativité encore plus, et les personnes qui y contribuent ont sans équivoque mis toutes leurs tripes pour faire de ce moment de fête un moment à la hauteur de toutes les espérances. LE VERDICT...LE VERDICT...LE VERDICT...On ne parle pas seulement du fait que l'organisation et les propositions ont dépassé nos propres attentes, mais aussi que tout le monde a voulu mettre son grain de sel pour porter notre mode vers les cieux. Que ce soit les designers d'ici et d'ailleurs, les directions de nombreuses boutiques, les nouveaux venus que nous sommes, nous, blogueurs, ou même les rédacteurs traditionnels tels que ELLE Belgique, nous avons réussi en nous soudant à créer un événement qui devrait faire tache d'huile. Est-il nécessaire de rappeler que la force de Bruxelles réside dans cette union ? Quand l'élitisme d'un milieu aussi difficile que la mode est mis de côté pour laisser la place à un engouement commun, dont la qualité première est de prouver que nous aussi, on sait faire des choses et qu'on les fait bien, ça rend le verdict de ce week-end encore plus admirable. LE VERDICT...LE VERDICT...LE VERDICT...LE VERDICT...Certes, certes, il y a encore quelques petits récalcitrants qui, tête haute, n'arriveront jamais à faire autre chose que vous snober. Mais finalement, le résultat de ce week-end de la mode démontre une nouvelle fois que Bruxelles n'a rien à envier aux autres. Pertinemment, au fond de nous-mêmes, nous savons que le potentiel est là, comme si Bruxelles n'était qu'une ado qui se rêvait en adulte comme Paris, New-York ou Londres. La teenager ne deviendra peut-être jamais star car elle ne dispose pas des infrastructures ou du pedigree historique, néanmoins le Modo nous a prouvé à tous qu'il était possible de rayonner à l'international sous l'appellation « underground ». Nos artistes ont la possibilité, avec la valeur qu'ils ont dans les mains, de nous hisser jusqu'au rang de « nouvelle Berlin ». Excusez du peu, mais quand on y réfléchit, Bruges est bien « la Venise du nord ». Donc, tout est possible. Nous avons envie de rappeler que chaque personne que nous avons croisée, extérieure à notre ville, s'est demandé comment nous faisions pour organiser de telles fêtes où l'alcool coule à flots, où les maris sont divins et les gens sociables. Fortement surprenant qu'ils aient été surpris ? Moins sûr quand on peut imaginer la dureté d'autres villes dans notre milieu. C'est un point à ne pas négliger, loin de là. LE VERDICT...LE VERDICT...Comment ne pas rester pantois quand notre magazine national installe une rédaction éphémère au centre de ce week-end où tout le monde est bienvenu, alors que normalement il est si difficile d'approcher nos rédacteurs fétiches ? Comment ne pas être en émoi face à une exposition à la centrale électrique qui démontre de visu que nous possédons l’une des meilleures école de mode au monde ? Pour nous, le Modo a été cette année une preuve de réussite solidaire autour d'une même passion qui nous habite tous. LE VERDICT...LE VERDICT...LE VERDICT...LE VERDICT...Eh bien, mes enfants, chapeau ! Peut-être nous emballons-nous parce que cette année, nous étions ancrés dedans comme des acteurs qui avaient décroché un petit rôle, avec une envie d'y croire plus fort ? On en doute, sachant notre impossibilité à être conciliants. Si nous n'avions pas apprécié, nous l'aurions dit : crois de bois, croix de fer, si on ment, un jour on travaillera pour Flair (kidding, mais ça rimait bien.)LE VERDICT...Le seul bémol étant que nous ne sommes encore, peut-être, qu'au prélude de future fashion idol. À quand ce fameux institut de la mode qui pourrait resserrer nos liens encore trop éparpillés ici et là ? La solidarité continuera-t-elle après cet événement ? Laissera-t-on une chance à la nouvelle génération de passionnés (nous y compris) ? Puis vient le moment d'avoir envie que cela dépasse nos frontières. Diane Pernet, journaliste star, était certainement là pour couvrir l'événement, mais il en faut plus pour que ce que les expatriés ont vécu comme un enchantement devienne l'affaire de tous. LE VERDICT...Bien, bien, bien, ne mettons pas la charrue avant les bœufs, nous avons encore de longues années devant nous. Mais force est de croire que si nous avons déjà réussi à tous nous entendre pour créer du bonheur visuel sans trop de crêpage de chignon, c'est que nous pouvons aller encore plus haut (oui, plus hauuuut que tous les soleils qui montent à tes rêves ! Rappelez-vous les What For ! Ça, c'est de l'hymne second degré et underground !). OK, on se tait.Bien à vous.

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