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Live Report - Hurts au Trabendo (Paris)

Publié le 04 novembre 2010 par Madnestef
Live Report - Hurts au Trabendo (Paris)
Le 29 octobre 2010, se tenait le concert d’un groupe dont on vous a beaucoup parlé ici : Hurts.Les jeunes hommes de Manchester, dont la musique est qualifiée ci-et-là de pop-eighties-rétro-dance, donnaient leur premier vrai concert devant leur public français au Trabendo, à Paris.
Le spectacle commence avec Unspoken, puis Silver Lining, avant d’entendre les premières notes de Wonderful Life repris en chœur par le public. Le « tube » n’a donc pas été interprété à la fin, comme il est d’usage. Après Happiness, Blood Tears and Gold a provoqué les larmes d’une jeune demoiselle se trouvant visiblement dans une situation sentimentale compliquée. On sèche tout ça et on continue avec Evelyn, Sunday et un joli inédit : Verona. Chanson portée par la voix du ténor qui chante derrière Théo pendant l’intégralité du show dans les moments où il faut envoyer la grosse voix. On continue avec la session «Australienne tant appréciée par les garçons sensibles » : Kylie Minogue. Devotion est chantée par Théo tout seul, ce qui n’enlève rien ou presque à cette belle chanson. Ensuite le groupe nous sert son superbe Confide In Me. Rappel pour les ignorants : c’est une reprise (avec beaucoup de testostérone en plus) du titre originellement interprétée par Minogue. Hop on ne s’endort pas et sans transition on poursuit un Stay un peu mou, Illuminated et le très bon Better Than Love.
L’image et l’atmosphère sont fondamentales dans le projet Hurts. Ainsi le groupe joue énormément sur scène avec les codes et clichés sur lesquels il a basé son identité. Bouquet de roses blanches sur le piano, intro du concert sur fond de musique classique etc…La mise en scène est cohérente avec le style du groupe et son univers.Le chanteur, Théo Hutchcraft, au-delà de son style vestimentaire, incarne un personnage sombre avec la gravité que l’on connaît à travers les clips ou les photos. Pourtant, ça ne l’empêche pas de s’échapper de temps à autres de son rôle pour partager quelques instants complices avec le public. On sent néanmoins que ce personnage n’est pas facile à gérer sur scène. D’ailleurs, la prestation semble moins sombre et froide que celle donnée lors du show case donné l’année pour la soirée Petit Bateau X Kitsuné au Nouveau Casino.
Le charismatique et très concentré Adam reste très présent et n’a pas démérité non plus derrière le piano. On se surprend même à le regarder davantage que le chanteur.
Le public semblait plutôt conquis, et nous aussi. Un seul album à défendre donc un peu court et donc un peu frustrés mais surtout pas déçus.
Matthieu.

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