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La Saga Assassin's Creed : un must en terme de Jeux Vidéos et d'Histoire(s) (Le Goût du Sang, HS. 1)

Publié le 04 novembre 2010 par Hellknight @HellKNIGHT2010

Parce que je suis ouvert à toutes les formes de narration nous entrainant dans des univers imaginaires, cette note ouvre une nouvelle rubrique sur le blog : les Jeux Vidéos auxquels je joue, sur PS3. Je joue peu, pas longtemps, mais vous saurez à quoi !

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Cet été, j'ai décide de consacrer une partie de mon temps à l'une de mes sagas préférées en Jeu Vidéo : Assassin's Creed.

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L'histoire est comme toujours des plus simples au début, pour gagner par la suite en complexité : Desmond Miles, un jeune homme que l'on pense ordinaire, est en réalité le descendant de glorieux ancêtres. L'un d'entre eux était Altaïr, l'un des membres d'un groupe de combattants liés par une cause commune : les Assassins. Altaïr a vécu au XIIème siècle, au Moyen-Orient, à l'époque des Croisades. Dans le présent de l'histoire, une entreprise se livrant à des expérimentations scientifiques, Abstergo, a enlevé le jeune homme afin de fouiller sa mémoire génétique. Le but est de retrouver un souvenir précis, mais ce souvenir est bloqué. Desmond va donc être amené, par le biais de l'Animus (une machine destinée à explorer cette mémoire génétique), à explorer une partie de la vie d'Altaïr.

Une histoire assez forte, donc, au service d'un jeu particulièrement immersif. Et pour cause, l'Animus est la traduction métaphorique d'un joueur qui se connecte à un jeu video. Le joueur est littéralement mis dans la peau de Desmond, et inversement. Les décors sont absolument magnifiques, reconstituant de bien belle façon ces villes du passé qui renaissent devant nous et que l'on peut explorer à loisir, une très grande liberté de mouvement étant donnée au spectateur. Hélas, tous ces éléments qui font jouer à cette épopée à travers le temps compensent un aspect quelque peu génant : le jeu, articulé autour de missions à remplir d'un certain type, assassiner une cible, ou plusieurs, voler une lettre, espionner, secourir une victime agressée par des brutes... , toujours les mêmes missions, se déroulant toujours de la même façon, se révèle assez rapidement répétitif. On retrouve d'ailleurs cela de plus en plus souvent dans les Jeux actuels, sacrifiant à un principe de jeu basique au sein d'éléments plus probants.
Mais surnage l'univers particulièrement puissant du Jeu. Le premier Assassin's Creed doit être vu comme un magnifique début, la première partie brouillonne d'une histoire enthousiasmante qui a encore tout à montrer.

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Le second Assassin's Creed est encore plus abouti. Cette fois, adieu le temps des Croisades, au revoir Altaïr : nous suivrons Ezio Auditore, jeune homme d'une riche famille noble italienne, vivant à l'époque de la Renaissance, au XVième siècle. Les complots politiques, sous influence de sociétés secrètes, empoisonnent la vie du pays, et causent la perte de la famille d'Ezio, qui n'aura de cesse se venger. Ayant comblé les lacunes du premier, on perd ce côté répétitif des missions, celles du second étant plus variées. Certaines missions, reprises du premier, sont cette fois proposées en mission secondaire : il est fort possible de parcourir uniquement le jeu côté missions principales, et de faire certaines missions secondaires ensuite. Le jeu propose pas mal de morceaux de bravoures, épreuves beaucoup plus difficiles, constitués par les mausolée des assassins, destinés, une fois terminés, à obtenir l'armure d'Altaïr. La plus résistante et la plus puissante. Un peu comme dans Saint Seiya, où une armure supérieure permettait de vaincre. Côté scénario, on poursuit et on continue d'étoffer l'univers du premier volet. Certains mystères trouvent leur explication, et d'autres questions surgissent. En fait, l'histoire présente des ramifications insoupçonnées. 

A noter que Ubisoft semble avoir trouvé avec cet univers une poule aux oeufs d'or. Du coup, plusieurs supports développent encore cet univers : une série de 3 courts-métrages, Assassin's Creed Lineage, servent de préquelle au second volet. On y suit en effet le père d'Ezio dans sa carrière d'assassin. Un roman, Assassin's Creed Renaissance, reprend l'histoire d'Ezio telle que présentée dans le jeu. Et puis si une première Bande Dessinée est parue, un comic devrait retracer les aventures d'un Assassin russe.

Et dans J-13, le 18 novembre, débarque le 3ème volet de la saga, la suite des aventures d’Ezio dans la Rome du XVIème siècle, dans Assassin’s Creed : Brotherhood.

Fait exceptionnel, le jeu a été présenté lors d’un reportage du JT de TF1, soulignant la qualité apportée à sa reconstitution historique, et donc ses vertus pédagogiques, étonnant de parler autant en bien, dans un média, d’un jeu vidéo, et surtout un jeu dont le but est de commettre des assassinats… Mais chut, on ne l’avait peut-être pas précisé aux journalistes à l’origine du reportage.

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