La CGT détourne copieusement l’argent public et menace régulièrement le fonctionnement d’administrations et d’entreprises. Apparemment au-dessus des lois, elle ose tout et n’a aucun scrupule. Et encore, elle lutte contre la tentation radicale de sa base. Autrement, imaginez le carnage. En attendant, la Firme est partout. Partenaire parasitaire et incontournable de toutes les administrations et de toutes les grandes entreprises, elle est financièrement aidée par de nombreuses directions qui craignent son influence néfaste. C’est avec ces rentes occultes gigantesques que la CGT entretient son armada de vieux militants communistes, paye ses manifs coûteuses et ses coups pendables.
EdF achète la paix sociale en laissant la CGT majoritaire se servir copieusement dans les caisses du CE qui représente 1 % de votre facture. La RATP verse pour les mêmes raisons l’essentiel des 70 millions d’euros de cadeaux illicites depuis 10 ans à la CGT. Sud ne fait pas encore partie, c’est sans doute la raison pour laquelle est a commis cet acte de délation. Ca a du bon, la concurrence, même au sein de l’extrême gauche mafieuse ! La Mairie de Paris verse elle aussi des millions chaque année à ce même syndicat qui, on le voit, ressemble davantage à la Cosa Nostra, par ses missions de ramassage des compteurs (lorsqu’elle ne les coupe pas abusivement en ciblant des dirigeants d’entreprise et des élus de la république dont les idées divergent de sa ligne communiste), qu’à une organisation portée par l’intérêt général. La liste des victimes de son racket est longue, on imagine le total des rentes annuelles qui viennent s’ajouter aux cotisations des membres !
Même le Monde, plutôt complaisant avec le syndicalisme français perverti, commence à hausser le ton, quoi qu’avec des pincettes :
Cette situation est intolérable car c’est irresponsable. La décision de prendre nos publications en otage n’a été précédée ni de revendications professionnelles ni de demandes de négociation. Aucun mot – nous qui en faisons profession – n’a été échangé, pas un mot d’ordre n’a été lancé. Une nouvelle fois, ce sont des éléments minoritaires et incontrôlés de la CGT qui ont imposé cette politique de l’arbitraire, sans en mesurer les conséquences pour un secteur en pleine révolution technologique, doublée d’une crise économique majeure. Le fait accompli a une fois encore tenu lieu de dialogue.
Pour le moment, la justice ne fait rien, à croire que les juges ont plus de facilité à attaquer le pouvoir politique en place, pourtant sacrément opiniâtre, que la CGT. Attaquer Sarkozy sur les financements de sa campagne exige un sacré courage. Attaquer la CGT, n’y pensez même pas.
Dormez, citoyens, le Chantage des Grands Truands tient les ficelles du pays.
Article repris depuis le blog d’Aurélien Véron avec l’aimable autorisation de son auteur.