Écrit par Cameroon Tribune
Vendredi, 05 Novembre 2010 15:05
éééééééééôéééé
Les multiples plaintes enregistrées depuis le début des travaux de construction de l'oléoduc ont trouvé un consensus général au niveau de la plateforme créée au sein de Cotco.
Selon le rapport bilan 2009 de la plateforme de communication, de contrôle et de gestion du pipeline mise en place par la Cameroon Oil Transportation Compagny (Cotco), pour traiter les plaintes des populations affectés par les travaux de construction du pipeline, 456 revendications ont été enregistrées
et traitées au 31 août dernier depuis le début du processus en 2005. A Ebaka, les 11 réclamations formulées par la communauté ont été enregistrées et traitées. Parmi celles-ci, la plainte de Mongo Soue, un cacaoculteur qui a reçu environ 5 millions de F de la Cotco à titre de compensation pour la destruction d'une partie de sa cacaoyère lors de la construction du pipeline. Aujourd'hui, il utilise cet argent pour se bâtir une belle maison dans le village. De manière générale, les populations de cette localité ont choisi comme compensation, l'électrification rurale. Un projet communautaire pour l'extension du réseau électrique évalué à plus de 14 millions de F sera financé par Cotco. Mais déjà, les habitants savourent déjà quelques retombées du passage du pipeline dans leur village. Une maison communautaire, une salle de classe, deux sources d'eau qui ont été aménagées et un terrain de football qui sera bientôt réceptionné.
Après Ebaka, Nguinda. Une jeune femme épluche du manioc qu'elle utilisera pour la fabrication de bâton de manioc. A quelques pas de son habitation, un jeune homme tire de l'eau d'un puits. Il y en a deux dans ce village qui ont été construits par Cotco au titre de compensation régionale pour la destruction d'une source d'eau lors de la construction du pipeline qui couvre une distance de 8 km dans cette localité. Dans ce village du département de la Haute Sanaga, sept réclamations ont été enregistrées et traitées. A Mvomndoumba, dans la Mefou et Afamba, les populations ont bénéficié à titre de compensation, d'une salle de classe. Cependant, les attentes restent grandes. L'une d'elles est la construction d'une route qui permette aux agriculteurs d'écouler leurs productions vers les centres urbains. Jusqu'ici, le chemin qui mène à cette zone enclavée, servant de liaison entre le département de la Lekié et la Haute Sanaga est impraticable.