Sonatine, 1er avril 2010, 410 pages
Green River, un pénitencier de sécurité maximale au Texas. Un univers sans pitié où le silence n'existe pas, l'obscurité non plus. Un véritable enfer, entre tensions raciales et violences quotidiennes, dans lequel vivent cinq cents âmes perdues.
C'est ici que Ray Klein, ancien médecin, purge sa peine. Alors que sa libération approche, une émeute éclate dans la prison.
Au milieu du chaos et de l'anarchie, Ray, qui est tombé amoureux de Juliette Devlin, psychiatre judiciaire, va tout mettre en oeuvre pour sauver la jeune femme séquestrée avec ses patients dans l'infirmerie.
Mon avis :
Soyons honnête, je n'avais pas envie, mais pas envie du tout de lire une histoire de prison (déjà que je n'ai jamais regardé Prison Break !).
Et puis, je lis tout de même les premières pages, puis les suivantes, et puis je me suis surprise à ne plus vouloir lâcher ce roman qui monte en adrénaline tout au long des 24 heures de l'action (ça vous rappelle une autre série ?!)
Les personnages sont fouillés et attachants, même si leur vocabulaire est crue et franchement répétitif ; les fantasmes masculins des prisonniers seraient à pleurer de banalités si ce n'était pas si tragique.
Une conclusion : comme le héros, pouvons-nous vraiment en "avoir rien à fou..." si nous sommes encore un peu humain ?
L'image que je retiendrai :
la folie pathologique du directeur, cause du chaos final. Mais chacun des chefs de groupes se rejettent la responsabilité, sans savoir ni comprendre qu'ils ont été manipulés.